Le taux refi est resté inchangé à 1%, niveau qui « reste approprié ». Aucune modification n'a été apportée aux mesures de soutien de la BCE au système financier (accès illimité à la liquidité pour les opérations de repo à 1 semaine et 1 mois, règles sur les collatéraux et les lignes de swap).
Sur les questions de crise de la dette, le président de la BCE a été très clair, mais aussi très concis. Premièrement, le Conseil des gouverneurs n'a pas discuté du tout de « l'option nucléaire » – possibilité d’acheter des d’obligations d’État –, ni d’une quelconque procédure ordonnée de défaut pour un gouvernement. J.-C. Trichet a réaffirmé que le défaut n'est pas une option pour la Grèce, il est "hors de question". La situation de la Grèce est très spéciale dans la zone euro. Le Portugal n'est pas dans le même bateau. Les questions se sont concentrées sur la crise de la dette souveraine et le président de la BCE a concentré ses réponses sur 3 messages : pas d’achats d’obligations d’Etat par la BCE, pas de défaut, la Grèce est un cas particulier.
Considérant la déclaration introductive, le ton est plus relevé concernant l’inflation. Les pressions inflationnistes sont passées de « faibles » à « contenues ». Ce petit changement a été alimenté par le renforcement du pilier économique. La BCE estime que la reprise mondiale renforce les risques à court terme sur l’inflation, via le soutien à la croissance de la zone euro et la pression sur les prix des matières premières liée à la forte demande des pays émergents.
En revanche, à moyen terme, les excès de capacités sont trop importants (chômage haut et taux d’utilisation de capacité de production bas) pour générer de l’inflation. De plus, du côté du pilier monétaire, les agrégats monétaires et le credit restent faibles. Ces éléments plaident donc pour des « pressions inflationnistes à moyen terme contenues » dans la zone euro.
A noter que la BCE considère que l’assainissement des finances publiques doit être plus agressif que celui décrit dans les programmes nationaux liés au Pacte de Stabilité et de Croissance (0,5 point de % d’ajustement par an pour le déficit structurel).
Les marchés attendaient plus sur la question des finances publiques. La déception amène une forte baisse des taux allemands alors que les spread s’élargissent sur les PIGS.
Sur les questions de crise de la dette, le président de la BCE a été très clair, mais aussi très concis. Premièrement, le Conseil des gouverneurs n'a pas discuté du tout de « l'option nucléaire » – possibilité d’acheter des d’obligations d’État –, ni d’une quelconque procédure ordonnée de défaut pour un gouvernement. J.-C. Trichet a réaffirmé que le défaut n'est pas une option pour la Grèce, il est "hors de question". La situation de la Grèce est très spéciale dans la zone euro. Le Portugal n'est pas dans le même bateau. Les questions se sont concentrées sur la crise de la dette souveraine et le président de la BCE a concentré ses réponses sur 3 messages : pas d’achats d’obligations d’Etat par la BCE, pas de défaut, la Grèce est un cas particulier.
Considérant la déclaration introductive, le ton est plus relevé concernant l’inflation. Les pressions inflationnistes sont passées de « faibles » à « contenues ». Ce petit changement a été alimenté par le renforcement du pilier économique. La BCE estime que la reprise mondiale renforce les risques à court terme sur l’inflation, via le soutien à la croissance de la zone euro et la pression sur les prix des matières premières liée à la forte demande des pays émergents.
En revanche, à moyen terme, les excès de capacités sont trop importants (chômage haut et taux d’utilisation de capacité de production bas) pour générer de l’inflation. De plus, du côté du pilier monétaire, les agrégats monétaires et le credit restent faibles. Ces éléments plaident donc pour des « pressions inflationnistes à moyen terme contenues » dans la zone euro.
A noter que la BCE considère que l’assainissement des finances publiques doit être plus agressif que celui décrit dans les programmes nationaux liés au Pacte de Stabilité et de Croissance (0,5 point de % d’ajustement par an pour le déficit structurel).
Les marchés attendaient plus sur la question des finances publiques. La déception amène une forte baisse des taux allemands alors que les spread s’élargissent sur les PIGS.