Le bdéficit commercial de la France (valeur et cvs) atteint en mai 2011, 7,42 milliards €. Ceci constitue un nouveau record après les -7,17 milliards € d’avril. Le creusement du déficit est lié à une hausse des importations et parallèlement un repli des exportations.
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
Les exportations de la France ont reculé de 0,4 % sur le mois en mai et en avril, le recul est revu -2,2 % contre -1,9 % en première estimation. Les exports de biens retombent à 34,18 milliards €, au plus bas depuis octobre 2010. En revanche, les importations progressent de 0,3 % sur le mois, à 41,6 milliards €.
Les importations de produits pétroliers sont responsables d’une grande partie de la dégradation du solde commercial depuis fin 2010 (augmentation des cours du pétrole). Toutefois, les balances pour les matériels de transport (aéronautique moins performante) et les biens intermédiaires se sont aussi dégradés.
Impacts économiques
Plus que l’augmentation des importations liée à l’« effet prix » du pétrole, c’est la faiblesse persistante des exportations qui doit inquiéter. Alors que le contexte est porteur, l’industrie française a du mal à profiter du dynamisme du commerce mondial. Le déficit se creuse avec des pays de la zone euro, l’Asie ou encore l’Europe de l’Est – et dans ces cas là, le pétrole n’est pas responsable.
Au final, la contribution à la croissance du PIB de la France des échanges extérieurs sera négative au T2 2011. La ponction a été de -0,4 point de % au T1 2011. Avec les données d’avril et mai, quelque chose proche de -0,2 point de % paraît vraisemblable. Comme la consommation en France sera fortement négative, le PIB au T2 2011 sera au mieux en stagnation mais plus probablement en contraction.
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Les exportations de la France ont reculé de 0,4 % sur le mois en mai et en avril, le recul est revu -2,2 % contre -1,9 % en première estimation. Les exports de biens retombent à 34,18 milliards €, au plus bas depuis octobre 2010. En revanche, les importations progressent de 0,3 % sur le mois, à 41,6 milliards €.
Les importations de produits pétroliers sont responsables d’une grande partie de la dégradation du solde commercial depuis fin 2010 (augmentation des cours du pétrole). Toutefois, les balances pour les matériels de transport (aéronautique moins performante) et les biens intermédiaires se sont aussi dégradés.
Impacts économiques
Plus que l’augmentation des importations liée à l’« effet prix » du pétrole, c’est la faiblesse persistante des exportations qui doit inquiéter. Alors que le contexte est porteur, l’industrie française a du mal à profiter du dynamisme du commerce mondial. Le déficit se creuse avec des pays de la zone euro, l’Asie ou encore l’Europe de l’Est – et dans ces cas là, le pétrole n’est pas responsable.
Au final, la contribution à la croissance du PIB de la France des échanges extérieurs sera négative au T2 2011. La ponction a été de -0,4 point de % au T1 2011. Avec les données d’avril et mai, quelque chose proche de -0,2 point de % paraît vraisemblable. Comme la consommation en France sera fortement négative, le PIB au T2 2011 sera au mieux en stagnation mais plus probablement en contraction.