La consommation des ménages en France en mai 2011* plonge de 0,8 % sur le mois, après -1,4 % en avril et -0,9 % mars dernier. Sur le mois, les ménages français ont dépensé pour 41,2 milliards € de consommation en biens (volume) contre 42,5 milliards € en février dernier. Sur un an, la consommation de biens recule de 1,8 %.
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
En avril, la consommation en automobile (-10,3 % sur le mois) était responsable des ¾ de la chute. Désormais, si l’automobile reste dans le rouge (-1,8 %), l’ampleur est sans comparaison et n’explique plus le recul au niveau de la consommation de biens. Comme attendu, cet effet technique arrive à son terme.
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
En avril, la consommation en automobile (-10,3 % sur le mois) était responsable des ¾ de la chute. Désormais, si l’automobile reste dans le rouge (-1,8 %), l’ampleur est sans comparaison et n’explique plus le recul au niveau de la consommation de biens. Comme attendu, cet effet technique arrive à son terme.
On revient donc sur les fondamentaux et ceux-ci ne sont pas bons. En mai, en dehors de l’énergie (+3,4 %, avec un rebond de la consommation de carburants), le repli est quasi généralisé : -0,4 % sur le mois pour les biens d’équipement du logement, -1,8 % pour les biens durables hors auto et logement, -0,5 % pour le textile, -1,7 % pour l’alimentation, -4,4 % pour les textiles (effet pré-soldes très marqué), -1,3 % pour les autres biens. Le graphique ci-contre présente l’importance des différents postes dans la consommation en mai 2011.
Impacts économiques
Pas de changement de tendance, la consommation reste sur une mauvaise pente. Si le pouvoir d’achat des ménages est resté en progression sur le premier trimestre, cette hausse est trop modeste pour permettre d’obtenir une consommation robuste. Même si à court terme, cet effet devrait se dissiper quelque peu (stabilisation du pétrole et créations d’emploi plus fortes qu’attendues), il n’empêche que les ménages sont toujours confrontés à un environnement anxiogène qui ne favorise pas les dépenses.
En incluant les données de mai, l’acquis de croissance pour la consommation des ménages sur le T2 2011 est loin dans le rouge (-2,3 %). Dans ce contexte, il n’est pas exclu que la croissance sur le deuxième trimestre en France tombe à zéro voir passe en négatif. Le principal moteur de l’activité en France a calé.
* Ne couvre pas les services. Cette statistique porte sur environ 50 % des dépenses totales des ménages.
Impacts économiques
Pas de changement de tendance, la consommation reste sur une mauvaise pente. Si le pouvoir d’achat des ménages est resté en progression sur le premier trimestre, cette hausse est trop modeste pour permettre d’obtenir une consommation robuste. Même si à court terme, cet effet devrait se dissiper quelque peu (stabilisation du pétrole et créations d’emploi plus fortes qu’attendues), il n’empêche que les ménages sont toujours confrontés à un environnement anxiogène qui ne favorise pas les dépenses.
En incluant les données de mai, l’acquis de croissance pour la consommation des ménages sur le T2 2011 est loin dans le rouge (-2,3 %). Dans ce contexte, il n’est pas exclu que la croissance sur le deuxième trimestre en France tombe à zéro voir passe en négatif. Le principal moteur de l’activité en France a calé.
* Ne couvre pas les services. Cette statistique porte sur environ 50 % des dépenses totales des ménages.