La consommation des ménages chinois au premier trimestre 2011 a globalement marqué le pas, les zones urbaines (¾ de la consommation totale) ayant été moins dynamiques. En effet, la consommation en termes réels (corrigé de l’inflation) ne progresse que de +5,9 % sur un an, après +8,3 % au T4 2010. La hausse de l’inflation en Chine au T1 2011 a limité la croissance. En zones rurales, l’évolution est plus favorable, avec +16,5 % début 2011, inédit depuis 2005. Mais le faible poids des campagnes dans la consommation ne permet pas de compenser la faiblesse des zones urbaines.
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Côté revenus, toujours en termes réels, la progression est plus modérée en zones urbaines mais reste substantielle, avec +7,5 % sur un an après +10,6 %. En zones rurales, la hausse est forte (+15,1% après +9,6 %). L’inflation est encore une fois sensible en zone urbaine. En revanche, les campagnes profitent de la hausse des cours des produits agricoles et des subventions.
Les gains de pouvoir d’achat sont restés très conséquents en Chine. La hausse des revenus réels dépassant celle de la consommation, le taux d’épargne des ménages chinois est encore en hausse. Il atteint 29,6 % du revenu disponible en villes (record) et 44,7 % à la campagne.
Impacts économiques :
Le fait que la consommation n’arrive pas à se maintenir sur un rythme élevé en zone urbaine illustre la difficulté de la Chine de modifier son modèle économique (actuellement très dépendant des investissements). Les ménages conservent une épargne de précaution importante et les mesures prises depuis 2009 (augmentation du filet de sécurité sociale et d’assurance maladie) n’ont pas d’impacts visibles. Un risque pour l’économie chinoise à moyen terme (crise de sur-investissement).
Impacts marchés :
Pas d’impact.
Les gains de pouvoir d’achat sont restés très conséquents en Chine. La hausse des revenus réels dépassant celle de la consommation, le taux d’épargne des ménages chinois est encore en hausse. Il atteint 29,6 % du revenu disponible en villes (record) et 44,7 % à la campagne.
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Le fait que la consommation n’arrive pas à se maintenir sur un rythme élevé en zone urbaine illustre la difficulté de la Chine de modifier son modèle économique (actuellement très dépendant des investissements). Les ménages conservent une épargne de précaution importante et les mesures prises depuis 2009 (augmentation du filet de sécurité sociale et d’assurance maladie) n’ont pas d’impacts visibles. Un risque pour l’économie chinoise à moyen terme (crise de sur-investissement).
Impacts marchés :
Pas d’impact.