En juillet 2010, le crédit immobilier en France continue de progresser rapidement. Les nouveaux crédits ont totalisé 123,6 milliards € (cumul 12 mois) et l’encours progresse de 6,5 %. Le dynamisme est ininterrompu depuis mi-2009 pour la distribution de crédit pour les ménages.
Ceci est évidemment à relier à la forte reprise sur le marché de l’immobilier en France, tant du côté des transactions de logements anciens que du côté des ventes de logements neufs.
Ceci est évidemment à relier à la forte reprise sur le marché de l’immobilier en France, tant du côté des transactions de logements anciens que du côté des ventes de logements neufs.
Cette évolution très positive de la demande de crédit se fait dans un contexte où les banques sont plus coulantes sur les conditions d’octroi de crédit. Comme le montre le graphique ci-contre, les principaux éléments qui conditionnent la facilité avec laquelle les banques françaises prêtent aux ménages sont désormais soit neutres (perspectives économiques ou perspectives sur le marché immobilier) soit favorables à l’emprunteur (marges des banques, apport personnel). Ainsi, les ménages souhaitent emprunter pour acheter un logement et les banques acceptent d’accorder les prêts immobiliers nécessaires.
Enfin, il ne faut pas oublier que les taux d’intérêt sur les nouveaux crédits sont aussi en repli continu. Le niveaux des taux pour un prêt immobilier est proche d’un plus bas historique à seulement 3,6 % en juillet 2010, contre 4,8 % un an plus tôt. Ceci participe à alléger la charge d’intérêt des ménages et donc à faciliter l’emprunt.
Au final, globalement les infos concernant le marché immobilier France restent positives. Toutefois, deux bémols selon nous. D’une part, cette vigueur ne se diffuse pas à l’économie réelle, comme l’illustre l’atonie des mises en chantier. D’autre part, le stress immobilier en France est vraisemblablement à nouveau en hausse, la valorisation de l’immobilier en France se dégrade à nouveau et le niveau de dette rapporté aux revenus va battre un nouveau record en 2010 (2000 : 56 % ; 2009 : 80 % du RDB). Tout ceci n’apparaît pas très soutenable.
Au final, globalement les infos concernant le marché immobilier France restent positives. Toutefois, deux bémols selon nous. D’une part, cette vigueur ne se diffuse pas à l’économie réelle, comme l’illustre l’atonie des mises en chantier. D’autre part, le stress immobilier en France est vraisemblablement à nouveau en hausse, la valorisation de l’immobilier en France se dégrade à nouveau et le niveau de dette rapporté aux revenus va battre un nouveau record en 2010 (2000 : 56 % ; 2009 : 80 % du RDB). Tout ceci n’apparaît pas très soutenable.