L’agrégat monétaire M3 en zone euro n’accélère pas en septembre 2010. Il progresse de 1 % sur un an, après +1,1 % en août. La principale mesure de la masse monétaire circulant dans l’économie de la zone euro progresse donc à nouveau, mais sur un rythme faiblard au regard de l’histoire récente.
M3 a un intérêt majeur pour la banque centrale européenne car elle fait partie du « pilier monétaire » de l’analyse de la BCE. Celui-ci inclut les agrégats monétaires et les flux de crédit suivant la théorie monétariste. Fin 2005, le pilier monétaire a été déterminant dans la décision d’enclencher des hausses de taux.
Actuellement, le pilier monétaire reste trop faible pour écarter le risque de déflation. Néanmoins, le bon comportement sur les derniers mois conjugués à la résistance de l’inflation sous-jacente en zone euro peu conduire les membres de la BCE les plus durs (les hawks ou faucons comme le gouverneur de la Bundesbank Axel Weber) à plaider pour un ligne plus restrictive concernant la politique monétaire. Toutefois, malgré un débat vif, la balance continue de pencher du côté d’une politique accommodante.
M3 a un intérêt majeur pour la banque centrale européenne car elle fait partie du « pilier monétaire » de l’analyse de la BCE. Celui-ci inclut les agrégats monétaires et les flux de crédit suivant la théorie monétariste. Fin 2005, le pilier monétaire a été déterminant dans la décision d’enclencher des hausses de taux.
Actuellement, le pilier monétaire reste trop faible pour écarter le risque de déflation. Néanmoins, le bon comportement sur les derniers mois conjugués à la résistance de l’inflation sous-jacente en zone euro peu conduire les membres de la BCE les plus durs (les hawks ou faucons comme le gouverneur de la Bundesbank Axel Weber) à plaider pour un ligne plus restrictive concernant la politique monétaire. Toutefois, malgré un débat vif, la balance continue de pencher du côté d’une politique accommodante.
Le flux de crédit aux ménages (cf. graphique ci-contre) est en train de se calmer. Du côté des entreprises, le flux mensuel fait le yoyo d’un mois sur l’autre : +0,3 % en septembre après -0,2 % en août. Au final, le crédit aux entreprises stagne. En conclusion, si le flux de crédit est plutôt positif (notamment concernant le risque de déflation), il est encore faible et l’infléchissement du côté des ménages est à suivre de près.