L’Allemagne a échoué à lever l’intégralité des sommes qu’elle voulait obtenir dans une émission obligataire ce mercredi. L’agence allemande chargée d’émettre pour le compte de l’Etat la dette obligataire – équivalent de l’AFT – a fait appel ce matin aux investisseurs pour placer 6 milliard € à 10 ans.
Or, après enchère, la demande pour le Bund 10 ans n’a atteint que 3,6 milliards €. Le taux 10 ans est légèrement supérieur à celui du marché secondaire, à 1,98 %.
Il est courant pour une émission obligataire allemande (sur le 10 ans) que la demande soit inférieure à l’offre (le restant étant alors placé par la Bundesbank sur le marché secondaire). En revanche, il est rare que l’écart entre l’objectif et la demande soit aussi important.
Nous avions déjà noté que le Bund ne profitait plus de son aura de valeur refuge depuis le début du mois de novembre (cf. graphique ci-dessus). Le cash récupéré par les banques, les assureurs et autres investisseurs institutionnels à la suite des ventes massives d’obligations est plutôt stocké dans les coffres que réinvestit dans les obligations allemandes.
L’écart entre le taux du Bund 10 ans et celui du T-note 10 ans (obligation d’Etat américaine) s’est ainsi réduit à quasiment zéro sur les derniers jours. De même, le taux britannique (Gilt 10 ans) est aussi en baisse tandis que le taux allemand remonte.
L’Allemagne n’est pas un isolat de stabilité au milieu de la zone euro. Il convient de suivre avec attention les développements autour des taux allemands, étage ultime de la crise de la dette.
Or, après enchère, la demande pour le Bund 10 ans n’a atteint que 3,6 milliards €. Le taux 10 ans est légèrement supérieur à celui du marché secondaire, à 1,98 %.
Il est courant pour une émission obligataire allemande (sur le 10 ans) que la demande soit inférieure à l’offre (le restant étant alors placé par la Bundesbank sur le marché secondaire). En revanche, il est rare que l’écart entre l’objectif et la demande soit aussi important.
Nous avions déjà noté que le Bund ne profitait plus de son aura de valeur refuge depuis le début du mois de novembre (cf. graphique ci-dessus). Le cash récupéré par les banques, les assureurs et autres investisseurs institutionnels à la suite des ventes massives d’obligations est plutôt stocké dans les coffres que réinvestit dans les obligations allemandes.
L’écart entre le taux du Bund 10 ans et celui du T-note 10 ans (obligation d’Etat américaine) s’est ainsi réduit à quasiment zéro sur les derniers jours. De même, le taux britannique (Gilt 10 ans) est aussi en baisse tandis que le taux allemand remonte.
L’Allemagne n’est pas un isolat de stabilité au milieu de la zone euro. Il convient de suivre avec attention les développements autour des taux allemands, étage ultime de la crise de la dette.