Le taux de croissance du PIB aux Etats-Unis a fini l’année sur une note positive, avec une progression au T4 2010 de 3,2 % sur le trimestre en rythme annualisé (soit +0,8 % en variation trimestrielle), après +2,6 % au T3 2010 (non revu). La publication est proche du niveau attendu par le consensus (+3,5 %).
Sur l’ensemble de l’année 2010, le PIB est de 13 215 milliards $ en volume (environ 10 500 milliards €) et de 14 800 milliards $ en valeur (non corrigé de l’inflation). Le taux de croissance a atteint 2,9 % en 2010, après -2,6 % et 0 % respectivement en 2009 et 2008. Le niveau du PIB est repassé au T4 2010 au-dessus de son niveau de fin 2007, soit 11 trimestres après le début de la Grande Récession et 6 trimestres après sa fin officielle.
Concernant les contributions à la croissance, demande interne hors stocks et commerce extérieur ont été bien orientés. Ainsi, la consommation a connu un T4 2010 remarquable, avec une hausse de 4,4 % en variation annualisée, meilleure performance depuis début 2006. Une moitié de ce résultat est imputable à une envolée de la consommation de biens durables, surtout automobile. Toutefois, le socle de consommation est solide, notamment dans les services.
L’investissement, surtout en biens d’équipement et logiciel, a aussi connu un bon trimestre même si la performance reste un peu en deçà de celle suggérée par la performance à l’export. Enfin, les échanges commerciaux ont eu une contribution énorme sur la croissance, bien plus que ne le laissait entendre les derniers chiffres de commerce extérieur aux USA fin 2010. Le recul des importations et les bons résultats pour les exportations permettent un gain record de 3,4 point de % (annualisé), du jamais vu depuis que les séries existent (1947).
Sur l’ensemble de l’année 2010, le PIB est de 13 215 milliards $ en volume (environ 10 500 milliards €) et de 14 800 milliards $ en valeur (non corrigé de l’inflation). Le taux de croissance a atteint 2,9 % en 2010, après -2,6 % et 0 % respectivement en 2009 et 2008. Le niveau du PIB est repassé au T4 2010 au-dessus de son niveau de fin 2007, soit 11 trimestres après le début de la Grande Récession et 6 trimestres après sa fin officielle.
Concernant les contributions à la croissance, demande interne hors stocks et commerce extérieur ont été bien orientés. Ainsi, la consommation a connu un T4 2010 remarquable, avec une hausse de 4,4 % en variation annualisée, meilleure performance depuis début 2006. Une moitié de ce résultat est imputable à une envolée de la consommation de biens durables, surtout automobile. Toutefois, le socle de consommation est solide, notamment dans les services.
L’investissement, surtout en biens d’équipement et logiciel, a aussi connu un bon trimestre même si la performance reste un peu en deçà de celle suggérée par la performance à l’export. Enfin, les échanges commerciaux ont eu une contribution énorme sur la croissance, bien plus que ne le laissait entendre les derniers chiffres de commerce extérieur aux USA fin 2010. Le recul des importations et les bons résultats pour les exportations permettent un gain record de 3,4 point de % (annualisé), du jamais vu depuis que les séries existent (1947).
La somme des contributions de la demande interne hors stocks et des échanges donne un PIB hors stocks progressant de 6,8 % en variation trimestrielle annualisée. Il s’agit du meilleur résultat observé depuis 2003. La forte contribution négative des stocks à la croissance (-3,7 point de %) marque la fin du phénomène, temporaire par essence, de restockage. Comme nous le notions au sujet des derniers chiffres de la production industrielle de décembre 2010, pour répondre à la demande de biens de consommation les entreprises ont plutôt puisé dans les stocks qu’augmenté la production (ou les importations). L’effet d’entraînement issu de la hausse de la consommation est réduit par ce mouvement.
Comme la progression des revenus des ménages US reste contrainte, le bon résultat de la consommation s’est accompagné d’une baisse du taux d’épargne des ménages aux États-Unis, à 5,4 % du RDB au T4 2010, après 5,9 % au T3 (revu à la hausse). Il est sur les 2 dernières années entre 5 et 6 %.
