Le taux de croissance du PIB en France au T3 2010 a été revu à la baisse, passant de +0,4 % en variation trimestrielle à +0,3 %. De même, le T2 est abaissé à +0,6 % (+0,7 % précédemment), soit un retour au niveau publié en août dernier. Il n’y a pas de modification de fond, donc les commentaires de la publication précédente des comptes du PIB, restent vrais. Pour mémoire, la croissance a été de +0,4 % en zone euro et de +0,6 % aux USA (+2,6 % annualisé). Le PIB de la France reste loin de son niveau d’avant-crise.
Le PIB de la France au T3 2010 est de 488,8 milliards € en valeur sur les mois de juillet à septembre et de 406,4 milliards € en volume (2009 : 1 907 milliards € en valeur et 1 599 milliards € en volume au total).
Le PIB de la France au T3 2010 est de 488,8 milliards € en valeur sur les mois de juillet à septembre et de 406,4 milliards € en volume (2009 : 1 907 milliards € en valeur et 1 599 milliards € en volume au total).
Les principaux points à retenir concernent la consommation et les stocks. Le T3 2010 a été soutenu par un bon résultat pour la consommation des ménages, dont le total progresse de 0,5 % (contre +0,6 % en 1e estimation, donc au cœur de la révision à la baisse ). Sur ce plan, le T4 2010 sera aussi très bon, compte tenu de la flambée de la consommation de biens durables (automobiles) . Notons aussi que la consommation des administrations publiques fut robuste (+0,3 % sur le trimestre).
Pour les stocks, déterminant depuis fin 2009 (cf. graphique ci-dessus), l’effet positif est bien en train de se dissiper. La contribution à la croissance est revue à seulement +0,2 point de %. Ceci fut compensé par une révision de la contribution négative du commerce extérieur, à -0,4 point de % (-0,5 pp en 1e estimation).
Pour les stocks, déterminant depuis fin 2009 (cf. graphique ci-dessus), l’effet positif est bien en train de se dissiper. La contribution à la croissance est revue à seulement +0,2 point de %. Ceci fut compensé par une révision de la contribution négative du commerce extérieur, à -0,4 point de % (-0,5 pp en 1e estimation).
Au final, il s’agit d’un résultat proche de notre scénario pour la croissance en zone euro. Nous attendions sur la 2e partie de 2010 un net ralentissement de l’économie européenne. Il est là et la France ne fait pas exception. Le ralentissement économique en France devrait s’accentuer durant cet hiver, comme l’illustre l’indicateur avancé OCDE en France. Au-delà nous sommes plus optimistes, une accélération de la croissance semblant probable à partir du printemps.
Voir aussi dans la journée notre article sur la situation financière des ménages et des entreprises au T3 2010.
Voir aussi dans la journée notre article sur la situation financière des ménages et des entreprises au T3 2010.