Comme nous l’attendions le PIB de la France au troisième trimestre 2011 est en progression, avec une croissance qui ressort à +0,4 % sur le trimestre (+1,6 % en variation trimestrielle annualisée). Le PIB de la France a toutefois été revue à la baisse sur le deuxième trimestre, le PIB s’étant contracté de 0,1 % contre une stabilité en première estimation.
Pour mémoire, la croissance au T3 2011 a été de +0,2 % en zone euro et de +0,6 % aux USA (+2,6 % annualisé). Sur l’année 2011, l’acquis de croissance atteint désormais 1,7 %.
Le PIB au T3 2011 est de 500,2 milliards € en valeur (juillet à septembre) et de 451,8 milliards € en volume. Sur l’ensemble de l’année 2010, le PIB était de 1 932 milliards € en valeur et 1 775 milliards € en volume. Ainsi, après 10 trimestres de croissance, l’économie française est désormais revenue à son niveau de richesse créé lors du premier trimestre 2008. Cette sortie de récession est la plus lente observée depuis 1949.
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
La croissance au troisième trimestre est tirée par la demande des ménages. La consommation des ménages rebondit (cf. graphique ci-contre) après la chute du deuxième trimestre tandis que l’investissement logement progresse encore sur le trimestre. Au final, les ménages français apportent 0,3 point de % à la croissance. Le reste est amené par le commerce extérieur (+0,1 point de %). Les entreprises ont réduit leurs investissements (-0,2 %) pour la première fois depuis le début 2010.
Pourquoi est-ce important ?
Le résultat du T3 2011 est positif mais à relativiser. D’une part, la révision à la baisse du deuxième trimestre, même limité, retire une partie de ce bon résultat. D’autre part, la croissance est tirée par les ménages, via la consommation et les achats de logements neufs. Or, les fondamentaux se dégradent pour ces deux éléments (surtout l’immobilier et la consommation de biens durables) et il n’y a rien à attendre des autres contributeurs, l’investissement des entreprises se contractant et la consommation publique étant atone.
Pour mémoire, la croissance au T3 2011 a été de +0,2 % en zone euro et de +0,6 % aux USA (+2,6 % annualisé). Sur l’année 2011, l’acquis de croissance atteint désormais 1,7 %.
Le PIB au T3 2011 est de 500,2 milliards € en valeur (juillet à septembre) et de 451,8 milliards € en volume. Sur l’ensemble de l’année 2010, le PIB était de 1 932 milliards € en valeur et 1 775 milliards € en volume. Ainsi, après 10 trimestres de croissance, l’économie française est désormais revenue à son niveau de richesse créé lors du premier trimestre 2008. Cette sortie de récession est la plus lente observée depuis 1949.
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La croissance au troisième trimestre est tirée par la demande des ménages. La consommation des ménages rebondit (cf. graphique ci-contre) après la chute du deuxième trimestre tandis que l’investissement logement progresse encore sur le trimestre. Au final, les ménages français apportent 0,3 point de % à la croissance. Le reste est amené par le commerce extérieur (+0,1 point de %). Les entreprises ont réduit leurs investissements (-0,2 %) pour la première fois depuis le début 2010.
Pourquoi est-ce important ?
Le résultat du T3 2011 est positif mais à relativiser. D’une part, la révision à la baisse du deuxième trimestre, même limité, retire une partie de ce bon résultat. D’autre part, la croissance est tirée par les ménages, via la consommation et les achats de logements neufs. Or, les fondamentaux se dégradent pour ces deux éléments (surtout l’immobilier et la consommation de biens durables) et il n’y a rien à attendre des autres contributeurs, l’investissement des entreprises se contractant et la consommation publique étant atone.