Le déficit budgétaire de l’État en France a atteint 133,1 milliards € en octobre 2010 (cumul depuis janvier). La dette publique négociable française est restée stable, à 1 223 milliards , niveau record.
Ceci correspond à la situation budgétaire de l’État central uniquement et n’inclut ni les organismes de sécurité sociale ni les collectivités locales. Sur janvier-octobre 2010, les recettes fiscales ont atteint 223,6 Milliards € et les dépenses 354,3 Md€. Le compte spécial (dont transferts aux collectivités locales) enregistre un déficit de 2,4 Md€. Comparé à celui de 2009 à la même date, le niveau déficit est inchangé (cf. graphique). Ainsi, l’amélioration qui avait été enregistré sur les premiers mois de l’année ne fut que très temporaire et il faut constater que le déficit public de l’État en France n’a pas été réduit d’un iota entre 2009 et 2010.
Les dépenses publiques en France progressent de 17 % sur un an, très loin de l’inflation (1,6 % en octobre). L’amélioration du côté des recettes, fortement impactée en 2009 par le plan de relance et la chute des impôts (récession oblige), ne peut que compenser et maintenir le déficit à son niveau de 2009. Donc la cause première du creusement du déficit sur la deuxième partie de l’année 2010 est donc le dérapage des dépenses budgétaire de l’État.
Ceci correspond à la situation budgétaire de l’État central uniquement et n’inclut ni les organismes de sécurité sociale ni les collectivités locales. Sur janvier-octobre 2010, les recettes fiscales ont atteint 223,6 Milliards € et les dépenses 354,3 Md€. Le compte spécial (dont transferts aux collectivités locales) enregistre un déficit de 2,4 Md€. Comparé à celui de 2009 à la même date, le niveau déficit est inchangé (cf. graphique). Ainsi, l’amélioration qui avait été enregistré sur les premiers mois de l’année ne fut que très temporaire et il faut constater que le déficit public de l’État en France n’a pas été réduit d’un iota entre 2009 et 2010.
Les dépenses publiques en France progressent de 17 % sur un an, très loin de l’inflation (1,6 % en octobre). L’amélioration du côté des recettes, fortement impactée en 2009 par le plan de relance et la chute des impôts (récession oblige), ne peut que compenser et maintenir le déficit à son niveau de 2009. Donc la cause première du creusement du déficit sur la deuxième partie de l’année 2010 est donc le dérapage des dépenses budgétaire de l’État.
Le niveau actuel correspond à un déficit en % du PIB proche de 7 % (sans sécu et collectivités locales). A trajectoire inchangée et en incluant les autres secteurs publics, le déficit public en France serait entre 7,5 % et 8 % du PIB en 2010 après 7,5 % en 2009. On est loin des 3 % (cible pour 2014). Un niveau compatible avec les dernières projections de l’OCDE (cf. graphique).
La conséquence de ce déficit élevé est l’augmentation de la dette publique. La dette négociable en France est sur un plus haut historique. Il s’agit là de l’encours d’obligations publiques émises par l’État sur les marchés financiers. En % du PIB, le niveau atteint environ 63 %, contre 60,2 % en 2009. Cette dette est détenue à près de 70 % (données AFT) par des investisseurs étrangers. La crise de la dette en Europe s’est traduit par une tension sur le spread de la France par rapport à l’Allemagne. Pour l’instant, il n’y a pas de défiance sur la dette mais la fragilité de la France est évidente.
La conséquence de ce déficit élevé est l’augmentation de la dette publique. La dette négociable en France est sur un plus haut historique. Il s’agit là de l’encours d’obligations publiques émises par l’État sur les marchés financiers. En % du PIB, le niveau atteint environ 63 %, contre 60,2 % en 2009. Cette dette est détenue à près de 70 % (données AFT) par des investisseurs étrangers. La crise de la dette en Europe s’est traduit par une tension sur le spread de la France par rapport à l’Allemagne. Pour l’instant, il n’y a pas de défiance sur la dette mais la fragilité de la France est évidente.