Le mois dernier, la Banque Centrale Européenne (BCE) avait remanié son discours dans un sens dovish, la BCE prenant acte de la dégradation des perspectives économiques, en lien avec la dégradation du contexte économique mondial et les effets négatifs de la crise de la dette en zone euro]url:http://www.gecodia.fr/tags/crise+de+la+dette/ .
De plus, le risque inflationniste est jugé « équilibré » (disparition des phrases sur le risque de « matérialisation d’effets de second tour ») et le pilier monétaire est toujours trop faible pour indiquer des risques inflationnistes à moyen et long terme. Au final, la BCE avait laissé entendre qu’une baisse de taux à court terme était dans les cartons. Cependant, l’incertitude reste forte sur le timing.
De notre point de vue, cette bbaisse devrait intervenir dès la réunion de jeudi prochain, mais son ampleur restera limitée (-25 pb, [taux refi revenant à 1,25 %)]b. La dégradation des indicateurs sur l’activité économique l’emporte largement sur le mauvais chiffre d’inflation.
Les éléments négatifs se sont globalement renforcés en septembre : les PMI en zone euro pour le mois de septembre plongent, le chômage progresse (sauf en Allemagne), la crise de la dette s’aggrave (austérité encore plus prononcée en Grèce, Portugal, Italie, France et Espagne) et les conditions monétaires et financières deviennent plus négatives pour la croissance.
D’un autre côté, il y a eu une mauvaise surprise sur l’inflation, l’estimation flash pour le mois de septembre ressortant à 3 % sur un an, contre +2,5 % en août. Toutefois, il faut garder en tête qu’une inflation élevée à court terme n’a pas empêché la BCE d’agir en 2008. De plus, l’inflation sous-jacente reste sage (1,2 % en août).
Le risque évident de nouvelle récession en zone euro devrait emporter la décision au sein du Conseil de Gouverneurs. Toutefois, le niveau d’inflation va sans doute gêner certains membres parmi les plus durs (les faucons), le consensus se faisant au final sur une baisse limitée (-25 pb).
En outre, la BCE annoncera sans doute des mesures destinées à soutenir la liquidité dans le système bancaire. La crise sur le marché interbancaire européen reste en place, les tensions ne refluant pas depuis 2 semaines. Le retour des opérations de refinancement à 1 an est attendu.
En revanche, nous ne pensons pas que la BCE modifiera ses programmes d’achat d’actifs (obligations d’Etat ou covered bonds). Les banquiers centraux européens ne sont pas près s’engager sur le voie du quantitative easing, malgré le départ des membres les plus hostiles (Weber, Stark).
De plus, le risque inflationniste est jugé « équilibré » (disparition des phrases sur le risque de « matérialisation d’effets de second tour ») et le pilier monétaire est toujours trop faible pour indiquer des risques inflationnistes à moyen et long terme. Au final, la BCE avait laissé entendre qu’une baisse de taux à court terme était dans les cartons. Cependant, l’incertitude reste forte sur le timing.
De notre point de vue, cette bbaisse devrait intervenir dès la réunion de jeudi prochain, mais son ampleur restera limitée (-25 pb, [taux refi revenant à 1,25 %)]b. La dégradation des indicateurs sur l’activité économique l’emporte largement sur le mauvais chiffre d’inflation.
Les éléments négatifs se sont globalement renforcés en septembre : les PMI en zone euro pour le mois de septembre plongent, le chômage progresse (sauf en Allemagne), la crise de la dette s’aggrave (austérité encore plus prononcée en Grèce, Portugal, Italie, France et Espagne) et les conditions monétaires et financières deviennent plus négatives pour la croissance.
D’un autre côté, il y a eu une mauvaise surprise sur l’inflation, l’estimation flash pour le mois de septembre ressortant à 3 % sur un an, contre +2,5 % en août. Toutefois, il faut garder en tête qu’une inflation élevée à court terme n’a pas empêché la BCE d’agir en 2008. De plus, l’inflation sous-jacente reste sage (1,2 % en août).
Le risque évident de nouvelle récession en zone euro devrait emporter la décision au sein du Conseil de Gouverneurs. Toutefois, le niveau d’inflation va sans doute gêner certains membres parmi les plus durs (les faucons), le consensus se faisant au final sur une baisse limitée (-25 pb).
En outre, la BCE annoncera sans doute des mesures destinées à soutenir la liquidité dans le système bancaire. La crise sur le marché interbancaire européen reste en place, les tensions ne refluant pas depuis 2 semaines. Le retour des opérations de refinancement à 1 an est attendu.
En revanche, nous ne pensons pas que la BCE modifiera ses programmes d’achat d’actifs (obligations d’Etat ou covered bonds). Les banquiers centraux européens ne sont pas près s’engager sur le voie du quantitative easing, malgré le départ des membres les plus hostiles (Weber, Stark).