Le Parti Communiste Chinois (PCC) va mettre au point, dans les prochains jours, sa politique économique pour 2012. Cette semaine, les principaux responsables économiques du PCC vont plancher pendant 3 jours pour adopter les mesures nécessaires pour appliquer les directives du bureau central du PCC, à savoir maintenir une croissance forte pour créer suffisamment d’emplois tout en assurant la maîtrise de l’inflation.
Or, l’économie chinoise confirme en novembre 2011 sont ralentissement entamé au printemps dernier. Cette modération reste toute relative, car les rythmes de croissance des principales statistiques mensuelles restent très soutenus, mais elle est tout de même bien ancrée.
La production industrielle tombe à seulement +12,4 % sur un an, soit la plus faible progression enregistrée depuis l’été 2009. En juin dernier, la progression atteignant +15 %. Cette modération est également répartie entre industrie lourde (orientée vers les investissements) et l’industrie légère (orientée vers la consommation interne et l’export). Ceci confirme les informations issues des enquêtes de conjoncture PMI ou bien des indicateurs avancés.
Ce résultat est logique, les exportations ayant aussi déçu, avec une hausse sur un an de seulement 14 % en novembre (là encore au plus bas depuis fin 2009). Les ventes au détail se stabilisent autour de 12 % sur un an alors qu’elles progressaient de +15 % fin 2010. Enfin, les dépenses d’investissement en zone urbaine sont stables (+28 % en novembre, en données cumulées) mais une faiblesse semble pointer en données brutes (+21 % sur un an seulement sur le seul mois de novembre).
Or, l’économie chinoise confirme en novembre 2011 sont ralentissement entamé au printemps dernier. Cette modération reste toute relative, car les rythmes de croissance des principales statistiques mensuelles restent très soutenus, mais elle est tout de même bien ancrée.
La production industrielle tombe à seulement +12,4 % sur un an, soit la plus faible progression enregistrée depuis l’été 2009. En juin dernier, la progression atteignant +15 %. Cette modération est également répartie entre industrie lourde (orientée vers les investissements) et l’industrie légère (orientée vers la consommation interne et l’export). Ceci confirme les informations issues des enquêtes de conjoncture PMI ou bien des indicateurs avancés.
Ce résultat est logique, les exportations ayant aussi déçu, avec une hausse sur un an de seulement 14 % en novembre (là encore au plus bas depuis fin 2009). Les ventes au détail se stabilisent autour de 12 % sur un an alors qu’elles progressaient de +15 % fin 2010. Enfin, les dépenses d’investissement en zone urbaine sont stables (+28 % en novembre, en données cumulées) mais une faiblesse semble pointer en données brutes (+21 % sur un an seulement sur le seul mois de novembre).
Ce coup de frein s’accompagne d’un recul de l’inflation en Chine, à seulement 4,2 % en novembre soit au plus bas depuis plus d’un an. En enlevant les prix les plus impactés par l’évolution des matières premières, l’inflation sous-jacente est aussi en recul, à +1,8 % sur un an, contre +2 % entre août et octobre dernier (cf. graphique).
Pourquoi est-ce important ?
Compte tenu du coup de frein économique et de la modération de l’inflation, il semble probable que les autorités chinoises optent pour une poursuite de l’assouplissement monétaire entamé fin novembre (baisse de 50 pb du taux de réserve obligatoire pour les banques). Le flux de crédit devrait donc être stimulé, avec pour objectif de limiter le ralentissement dans l’immobilier mais aussi de favoriser l’investissement privé.
En revanche, du côté de la devise chinoise, le yuan s’est déjà apprécié de 4,0 % face au dollar et de 3,9 % face à l’euro depuis début janvier. Ce mouvement devrait être freiné afin de limiter l’impact sur les exports. La lutte contre l’inflation passera au second plan.
Un plan d’infrastructure aussi ambitieux que ceux de 2009 et 2010 semble peu probable. Le PCC garderait ainsi des marges de manœuvre pour 2012 si nécessaire, tout en limitant la croissance du crédit aux collectivités locales, donc la concurrence entre demande privée et demande publique.
Pourquoi est-ce important ?
Compte tenu du coup de frein économique et de la modération de l’inflation, il semble probable que les autorités chinoises optent pour une poursuite de l’assouplissement monétaire entamé fin novembre (baisse de 50 pb du taux de réserve obligatoire pour les banques). Le flux de crédit devrait donc être stimulé, avec pour objectif de limiter le ralentissement dans l’immobilier mais aussi de favoriser l’investissement privé.
En revanche, du côté de la devise chinoise, le yuan s’est déjà apprécié de 4,0 % face au dollar et de 3,9 % face à l’euro depuis début janvier. Ce mouvement devrait être freiné afin de limiter l’impact sur les exports. La lutte contre l’inflation passera au second plan.
Un plan d’infrastructure aussi ambitieux que ceux de 2009 et 2010 semble peu probable. Le PCC garderait ainsi des marges de manœuvre pour 2012 si nécessaire, tout en limitant la croissance du crédit aux collectivités locales, donc la concurrence entre demande privée et demande publique.