Les besoins de refinancement de la dette émise vont atteindre 640 milliards € en 2012 et 600 milliards € en 2013, contre 530 milliards € en 2011 (zone euro 11 pays). Il s’agit des sommes que les états de la zone euro vont devoir trouver sur le marché obligataire pour assumer le remboursement de la dette arrivant à échéance.
En effet, chaque année, un certain montant de dette obligataire émise sur les années précédentes arrive à terme. Pour une obligation, tout le capital emprunté au départ est remboursé en une seule fois à l’échéance. Afin d’assumer ce remboursement, l’Etat émet une dette « de remplacement ».
Le plus gros sera lié à l’Italie, l’Allemagne et la France (70 % du total sur 2012 et 2013). L’Italie est d’ailleurs a d’ailleurs le pays qui a le besoin de refinancement sur ces années. L’Espagne ou la Grèce viennent ensuite largement derrière. La Grèce n’a pas une importance systémique pour la zone euro, l’Italie oui !
L’inquiétude sur les dettes publiques de l’Italie – et de plus en plus de la France – est alimentée par les déficits mais aussi par ces besoins de refinancement. Si les financeurs de l’Etat perdaient confiance (déjà le cas pour l’Italie), un effet boule de neige sur la dette publique s’enclencherait. En effet, remplacer 350 milliards € de dettes italiennes (resp. 220 milliards € de dettes françaises) avec un taux relativement faible par de la dette à 6 % ou 7 % ou plus engendrerait une explosion de la charge de la dette.
Au-delà de la lutte contre le déficit, le mur de la dette est le principal risque pesant sur la stabilité budgétaire de l’Italie, de la France et dans une moindre mesure de l’Espagne.
En effet, chaque année, un certain montant de dette obligataire émise sur les années précédentes arrive à terme. Pour une obligation, tout le capital emprunté au départ est remboursé en une seule fois à l’échéance. Afin d’assumer ce remboursement, l’Etat émet une dette « de remplacement ».
Le plus gros sera lié à l’Italie, l’Allemagne et la France (70 % du total sur 2012 et 2013). L’Italie est d’ailleurs a d’ailleurs le pays qui a le besoin de refinancement sur ces années. L’Espagne ou la Grèce viennent ensuite largement derrière. La Grèce n’a pas une importance systémique pour la zone euro, l’Italie oui !
L’inquiétude sur les dettes publiques de l’Italie – et de plus en plus de la France – est alimentée par les déficits mais aussi par ces besoins de refinancement. Si les financeurs de l’Etat perdaient confiance (déjà le cas pour l’Italie), un effet boule de neige sur la dette publique s’enclencherait. En effet, remplacer 350 milliards € de dettes italiennes (resp. 220 milliards € de dettes françaises) avec un taux relativement faible par de la dette à 6 % ou 7 % ou plus engendrerait une explosion de la charge de la dette.
Au-delà de la lutte contre le déficit, le mur de la dette est le principal risque pesant sur la stabilité budgétaire de l’Italie, de la France et dans une moindre mesure de l’Espagne.