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États-Unis
La banque centrale américaine n’a pas fait d’annonce importante hier soir. Le communiqué de la Fed s’est concentré sur l’analyse de la situation économique sans aborder les questions de nouvelles mesures de soutien. La Fed constate que l’activité économique a marqué le pas depuis sa dernière réunion, notamment en ce qui concerne l’emploi et la production. Mis à part l’investissement productif et dans une moindre mesure la consommation, peu d’éléments sont en expansion. La Fed continue de tabler sur un retour graduel de la croissance vers son potentiel mais on sent bien dans le communiqué que cet horizon est lointain.
Dans ce contexte, les risques sur l’inflation sont limités et la banque centrale considère qu’il faut maintenir une politique monétaire très accommodante, avec un taux directeur à 0,25% soit un « niveau exceptionnellement bas pour une période de temps prolongé » et une liquidité excédentaire maintenue à son niveau actuel (1 000 milliards $).
Ce communiqué est très orienté faible croissance / risque de déflation. Par conséquent, si la situation continue de se dégrader pour l’économie US (ce qui est notre scénario, cf. perspectives croissance US), alors un supplément de stimulus semble presque garanti (via plus de liquidités excédentaires). Il ne semble pas nécessaire de retourner en récession pour cela.
A noter qu’un membre du comité continue de se démarquer. Thomas Hoenig considère que la phrase sur les taux Fed Funds (citée ci-dessus) n’est plus nécessaire et qu'il faut maintenir la liquidité excédentaire inchangée. Ces mesures sont susceptibles selon lui de créer des déséquilibres mettant en péril le retour à une croissance durable.
Europe
Les adjudications d’hier des emprunts obligataires irlandais et grecs. Les obligations irlandaises sont certes ressortis au-dessus de leur rendement d’il y a quelques mois, le taux de les obligations atteignant 4,8 % à 4 ans et 6 % à 8 ans, pour un total de 1,94 milliards €. Soit un niveau largement supérieur au taux d’intérêt allemands pour les mêmes maturités (Bund 10 ans : 2,46 %). En revanche, pour l’émission grecque (titres à 3 mois) a été très positive, le taux d’intérêt à 3 mois est passé sous les 4 % pour la première fois depuis le début de l’année.
Japon
La banque centrale du Japon (BoJ) s’alarme du niveau du yen face au dollar. Après la reprise des interventions sur marché du forex du Japon par la ministère des finances, ceci souligne que les autorités monétaires soutiennent ce mouvement. Compte tenu du risque que cela fait peser sur la croissance, qui est déjà en train de montrer des signes de faiblesses inquiétants, conformément à nos perspectives économique pour le Japon, la BoJ devrait opter pour une non-stérilisation des interventions. Ceci aurait pour conséquence de faire gonfler la masse monétaire, à l’image de ce que la Fed fait en achetant des obligations publiques de l’État US. Bien évidemment, nous restons très sceptiques concernant l’efficacité de mesures prises. Depuis le début de la semaine, le taux de change du Yen face au dollar US s’est déjà réapprécié (passant de presque 86 JPY pour 1 USD à 84,8 ce matin).
Le calendrier économique de la journée
En Europe :
Aux Etats-Unis cet après-midi :
La banque centrale américaine n’a pas fait d’annonce importante hier soir. Le communiqué de la Fed s’est concentré sur l’analyse de la situation économique sans aborder les questions de nouvelles mesures de soutien. La Fed constate que l’activité économique a marqué le pas depuis sa dernière réunion, notamment en ce qui concerne l’emploi et la production. Mis à part l’investissement productif et dans une moindre mesure la consommation, peu d’éléments sont en expansion. La Fed continue de tabler sur un retour graduel de la croissance vers son potentiel mais on sent bien dans le communiqué que cet horizon est lointain.
Dans ce contexte, les risques sur l’inflation sont limités et la banque centrale considère qu’il faut maintenir une politique monétaire très accommodante, avec un taux directeur à 0,25% soit un « niveau exceptionnellement bas pour une période de temps prolongé » et une liquidité excédentaire maintenue à son niveau actuel (1 000 milliards $).
Ce communiqué est très orienté faible croissance / risque de déflation. Par conséquent, si la situation continue de se dégrader pour l’économie US (ce qui est notre scénario, cf. perspectives croissance US), alors un supplément de stimulus semble presque garanti (via plus de liquidités excédentaires). Il ne semble pas nécessaire de retourner en récession pour cela.
A noter qu’un membre du comité continue de se démarquer. Thomas Hoenig considère que la phrase sur les taux Fed Funds (citée ci-dessus) n’est plus nécessaire et qu'il faut maintenir la liquidité excédentaire inchangée. Ces mesures sont susceptibles selon lui de créer des déséquilibres mettant en péril le retour à une croissance durable.
Europe
Les adjudications d’hier des emprunts obligataires irlandais et grecs. Les obligations irlandaises sont certes ressortis au-dessus de leur rendement d’il y a quelques mois, le taux de les obligations atteignant 4,8 % à 4 ans et 6 % à 8 ans, pour un total de 1,94 milliards €. Soit un niveau largement supérieur au taux d’intérêt allemands pour les mêmes maturités (Bund 10 ans : 2,46 %). En revanche, pour l’émission grecque (titres à 3 mois) a été très positive, le taux d’intérêt à 3 mois est passé sous les 4 % pour la première fois depuis le début de l’année.
Japon
La banque centrale du Japon (BoJ) s’alarme du niveau du yen face au dollar. Après la reprise des interventions sur marché du forex du Japon par la ministère des finances, ceci souligne que les autorités monétaires soutiennent ce mouvement. Compte tenu du risque que cela fait peser sur la croissance, qui est déjà en train de montrer des signes de faiblesses inquiétants, conformément à nos perspectives économique pour le Japon, la BoJ devrait opter pour une non-stérilisation des interventions. Ceci aurait pour conséquence de faire gonfler la masse monétaire, à l’image de ce que la Fed fait en achetant des obligations publiques de l’État US. Bien évidemment, nous restons très sceptiques concernant l’efficacité de mesures prises. Depuis le début de la semaine, le taux de change du Yen face au dollar US s’est déjà réapprécié (passant de presque 86 JPY pour 1 USD à 84,8 ce matin).
Le calendrier économique de la journée
En Europe :
- 10h30, minutes de la dernières réunion de la BoE.
- 11h00, nouvelles commandes industrielle en zone euro pour le mois de juillet : attendues par le consensus à -1,2 % (+2,5 % en juin).
- 16h00, estimation flash de la confiance des ménages en zone euro (Commission européenne) pour le mois de septembre : attendues par le consensus à -10 points (-11 pts en août).
Aux Etats-Unis cet après-midi :
- à 16h00 (Heure de Paris), prix immobiliers mensuels du FHFA pour le mois de juillet : attendus par le consensus à -0,1 % sur le mois (-0,3 % en juin).
- à 16h30 (Heure de Paris), rapport hebdomadaire sur les stocks de pétrole de l’EIA.