Le niveau de dette rapporté au PIB en France croit fortement au T2 2010. Tous secteurs confondus, l’encours de dette atteint 206,7 % du PIB au 2e trimestre de cette année, contre 203,0 % au 1er trimestre. Il s’agit d’un nouveau record. En fait, le niveau de dette circulant dans l’économie française ne cesse de croître depuis près de 30 ans.
Cette somme inclut les institutions publiques, les entreprises et les ménages mais exclut les institutions financières. Tous ces secteurs contribuent à la hausse du taux d’endettement de l’économie française, même si le principal contributeur sur la période récente est le secteur public. La dette des administrations atteint 87,6 % du PIB, contre 66,4 % début 2010. Une telle augmentation en si peu de temps est inédite depuis 1980. Pour les ménages et les entreprises, le taux est respectivement de 53,7 % (T1 2008 : 48,4 %) et de 65,5 % (58,8 %).
Cette somme inclut les institutions publiques, les entreprises et les ménages mais exclut les institutions financières. Tous ces secteurs contribuent à la hausse du taux d’endettement de l’économie française, même si le principal contributeur sur la période récente est le secteur public. La dette des administrations atteint 87,6 % du PIB, contre 66,4 % début 2010. Une telle augmentation en si peu de temps est inédite depuis 1980. Pour les ménages et les entreprises, le taux est respectivement de 53,7 % (T1 2008 : 48,4 %) et de 65,5 % (58,8 %).
En ce qui concerne les agents privés, on commence à atteindre des niveaux inquiétants. Pour les ménages, l’encours de crédit rapporté au RDB atteint désormais 77 % (cf. graphique) et la crise n’a pas eu pour effet de calmer la hausse. La flambée sur la dernière décennie du marché immobilier français est bien évidemment responsable de cette croissance de l’endettement des ménages. Le niveau de dette des ménages US avant la crise était certes plus élevé, mais on peut se demander si on n’est pas en train de suivre un chemin similaire. Inutile de rappeler à quoi à conduit l’excès d’endettement pour les ménages américains, au niveau des prix immobiliers US ou de l’activité économique.
Pour les sociétés non financières, l’encours de dette ramené à la valeur ajoutée produite atteint 131 %, nouveau record. Là encore, le risque est de voir les entreprises françaises se mettre dans une situation de surendettement. L’excès de dette peu mener à la montée des créances douteuses, d’autant plus que les perspectives de croissance sont limitées.
Au final, l’économie française est gourmande en dette, que ce soit pour alimenter les finances publiques, le marché immobilier ou le fonctionnement et l’investissement des entreprises. Une situation qui n’est pas encore alarmante mais n’est pas non plus soutenable à moyen terme.
Pour les sociétés non financières, l’encours de dette ramené à la valeur ajoutée produite atteint 131 %, nouveau record. Là encore, le risque est de voir les entreprises françaises se mettre dans une situation de surendettement. L’excès de dette peu mener à la montée des créances douteuses, d’autant plus que les perspectives de croissance sont limitées.
Au final, l’économie française est gourmande en dette, que ce soit pour alimenter les finances publiques, le marché immobilier ou le fonctionnement et l’investissement des entreprises. Une situation qui n’est pas encore alarmante mais n’est pas non plus soutenable à moyen terme.