Par rapport à ce que nous écrivions il y a un mois sur les perspectives 2010, il semble que la zone euro soit capable d’échapper à une stagnation de son PIB sur 2010-2011. Ce malgré une reprise très faible en Europe fin 2009 et début 2010 conjuguée aux effets négatifs provenant de la crise de la dette publique.
En effet, pour la consommation, une bonne part des éléments négatifs pesant sur la situation financière des ménages va s’alléger. En effet, le marché du travail est sur la voie du redémarrage, une bonne part des ajustements étant déjà faite de ce côté (cf. fin de la flambée du taux de chômage en zone euro). Les salaires décélèreront mais sans excès. Enfin, après l’explosion de 2009, il paraît difficile d’avoir une hausse conséquente du taux d’épargne en 2010-2011 (y compris effet ricardien). Or, en ajoutant progression des revenus (emploi+salaire) et taux d’épargne stable, on évitera une contraction de la consommation identique à celle de 2009.
En outre, même si les plans de réduction des dépenses publiques vont peser sur l’activité, l’impact resterait assez modéré (-0,5point de % pour le PIB en 2011 revient souvent dans les estimations).
En revanche, les bons résultats à l’exportation ou au niveau de la production industrielle en zone euro montre que la stimulation induite par la demande des pays émergents restent un moteur puissant de la croissance en zone euro. En tenant compte de la corrélation entre exportations et investissement productif, l’économie européenne évitera donc de stagner en se reposant sur son moteur exportateur allemand. L’impulsion sera certes mois vigoureuse, du fait du ralentissement au S2 2010 et 2011, notamment en Chine, mais elle restera importante. La possibilité d’un retour à une récession en zone euro fin 2010 s’éloigne grâce au moteur exportateur.
Il n’en reste pas moins que dans ce contexte, les risques de déflation dans la zone euro persistent avec le maintien d’un niveau élevé de chômage et une croissance non nulle mais toujours faible (notre idée : inférieur au potentiel soit environ 1½ %). L’inflation sous-jacente devrait flirter avec les 0 % mi-2011. Les piliers économiques et monétaires ne seront donc pas favorables à des hausses du taux directeur de la BCE avant longtemps. De plus, l’évolution du modèle économique de la zone euro se rapproche de celui du Japon (en déflation…), alliant consommation atone et forte dépendance de la croissance envers la performance à l’exportation.
En effet, pour la consommation, une bonne part des éléments négatifs pesant sur la situation financière des ménages va s’alléger. En effet, le marché du travail est sur la voie du redémarrage, une bonne part des ajustements étant déjà faite de ce côté (cf. fin de la flambée du taux de chômage en zone euro). Les salaires décélèreront mais sans excès. Enfin, après l’explosion de 2009, il paraît difficile d’avoir une hausse conséquente du taux d’épargne en 2010-2011 (y compris effet ricardien). Or, en ajoutant progression des revenus (emploi+salaire) et taux d’épargne stable, on évitera une contraction de la consommation identique à celle de 2009.
En outre, même si les plans de réduction des dépenses publiques vont peser sur l’activité, l’impact resterait assez modéré (-0,5point de % pour le PIB en 2011 revient souvent dans les estimations).
En revanche, les bons résultats à l’exportation ou au niveau de la production industrielle en zone euro montre que la stimulation induite par la demande des pays émergents restent un moteur puissant de la croissance en zone euro. En tenant compte de la corrélation entre exportations et investissement productif, l’économie européenne évitera donc de stagner en se reposant sur son moteur exportateur allemand. L’impulsion sera certes mois vigoureuse, du fait du ralentissement au S2 2010 et 2011, notamment en Chine, mais elle restera importante. La possibilité d’un retour à une récession en zone euro fin 2010 s’éloigne grâce au moteur exportateur.
Il n’en reste pas moins que dans ce contexte, les risques de déflation dans la zone euro persistent avec le maintien d’un niveau élevé de chômage et une croissance non nulle mais toujours faible (notre idée : inférieur au potentiel soit environ 1½ %). L’inflation sous-jacente devrait flirter avec les 0 % mi-2011. Les piliers économiques et monétaires ne seront donc pas favorables à des hausses du taux directeur de la BCE avant longtemps. De plus, l’évolution du modèle économique de la zone euro se rapproche de celui du Japon (en déflation…), alliant consommation atone et forte dépendance de la croissance envers la performance à l’exportation.