Après une stagnation cet été, les prix immobiliers en Chine progressent légèrement en septembre et octobre 2010. Le coup d’arrêt de l’été fut précédé d’un affaiblissement progressif des hausses de prix. La politique de contrôle du crédit puis le durcissement monétaire (hausse du taux de réserve obligatoires surtout) ont pesé.
Entre le printemps et l’été, cette évolution a renforcé les craintes de hard landing de l’immobilier chinois. On a en effet vu le montant des transactions immobilières corriger fortement à la baisse, les prix freiner puis stagner et le crédit se faire moins facile. Or, les résultats de septembre et octobre n’ont pas confirmé un jugement négatif. Les hausses de prix, certes modestes (+0,5 % sur le mois en septembre et +0,3 % en octobre), sont revenues. De plus, les dernières statistiques de crédits bancaires en Chine montrent que le flux reste conséquent.
Entre le printemps et l’été, cette évolution a renforcé les craintes de hard landing de l’immobilier chinois. On a en effet vu le montant des transactions immobilières corriger fortement à la baisse, les prix freiner puis stagner et le crédit se faire moins facile. Or, les résultats de septembre et octobre n’ont pas confirmé un jugement négatif. Les hausses de prix, certes modestes (+0,5 % sur le mois en septembre et +0,3 % en octobre), sont revenues. De plus, les dernières statistiques de crédits bancaires en Chine montrent que le flux reste conséquent.
Il n’empêche que le risque n’est clairement pas écarté. Une bonne illustration en est donnée par les statistiques d’activité dans la construction. D’un côté, l’investissement en construction reste très dynamique (+24 % sur un an en octobre) et le crédit accordé pour des projets immobilier est abondant (+35 % sur un an). L’offre de biens immobiliers reste donc en nette progression (cf. ligne verte du graphique ci-contre).
D’un autre côté, la demande est elle bien moins dynamique (ligne rouge). Par conséquent, le cocktail alliant une faible demande à une offre importante et des prix encore en hausse paraît potentiellement détonnant. Le marché immobilier chinois est confronté à des surcapacités, notamment dans les grandes villes de la frange côtière.
Ce constat amène à penser qu’une crise immobilière a une probabilité importante en Chine. Il y a toutefois un gros bémol à apporter. Comme les conséquences économiques d’une chute de l’investissement immobilier seraient majeures et compte tenu de la volonté des autorités chinoises d’éviter tout à-coup de la croissance en Chine, si crise il doit y avoir, il y a fort à parier que la réaction des pouvoirs publics sera immédiate (cf. crise de 2008 suivi du rebond de 2009).
D’un autre côté, la demande est elle bien moins dynamique (ligne rouge). Par conséquent, le cocktail alliant une faible demande à une offre importante et des prix encore en hausse paraît potentiellement détonnant. Le marché immobilier chinois est confronté à des surcapacités, notamment dans les grandes villes de la frange côtière.
Ce constat amène à penser qu’une crise immobilière a une probabilité importante en Chine. Il y a toutefois un gros bémol à apporter. Comme les conséquences économiques d’une chute de l’investissement immobilier seraient majeures et compte tenu de la volonté des autorités chinoises d’éviter tout à-coup de la croissance en Chine, si crise il doit y avoir, il y a fort à parier que la réaction des pouvoirs publics sera immédiate (cf. crise de 2008 suivi du rebond de 2009).