Une bonne question qui amène une réponse très rapide : on ne peut pas connaître le détail exact de cette répartition. Il est ainsi impossible de savoir quelle est la part détenue par les banques françaises, les assureurs ou fonds.
C’est la loi (art. L. 228-2 du code de commerce, décret d'application n° 2002-803 du 3 mai 2002 publié au Journal officiel du 5 mai 2002, art. L. 212-4 du code monétaire et financier relatif à la nominativité obligatoire). Ceci est spécifique à la France, on peut avoir facilement le détail partout ailleurs. Il est quand même possible de savoir deux choses.
D’une part, la part de la dette négociable détenue par des investisseurs étrangers (non résidents français). Sur les 1 308 milliards € de dette émis par l’AFT pour le compte de l’Etat, 66 % est détenue à l’extérieur de la France. Ceci place la France parmi les pays où la part de la dette « externalisée » est la plus élevée. Nous renvoyons le lecteur vers notre grille d’analyse du risque sur la dette publique publiée l’année dernière. Les chiffres ont bougé mais les ordres de grandeur restent proches.
C’est la loi (art. L. 228-2 du code de commerce, décret d'application n° 2002-803 du 3 mai 2002 publié au Journal officiel du 5 mai 2002, art. L. 212-4 du code monétaire et financier relatif à la nominativité obligatoire). Ceci est spécifique à la France, on peut avoir facilement le détail partout ailleurs. Il est quand même possible de savoir deux choses.
D’une part, la part de la dette négociable détenue par des investisseurs étrangers (non résidents français). Sur les 1 308 milliards € de dette émis par l’AFT pour le compte de l’Etat, 66 % est détenue à l’extérieur de la France. Ceci place la France parmi les pays où la part de la dette « externalisée » est la plus élevée. Nous renvoyons le lecteur vers notre grille d’analyse du risque sur la dette publique publiée l’année dernière. Les chiffres ont bougé mais les ordres de grandeur restent proches.
D’autre part, l’on connaît l’exposition à la dette publique des banques mondiales à travers la statistique de la BRI. Fin juin 2011, les banques non françaises détenaient pour 176 milliards € d’obligations publiques françaises (13 % du total de la dette négociable). L’exposition des banques non européennes est importante, même si l’Europe porte les deux tiers du risque souverain.
Un élément qui fragilise la position de la France, ces investisseurs (surtout les banques) étant rentrés dans un mouvement de liquidation de leur position. Il est vraisemblable que ceci explique en grande partie la forte poussée des spreads de la France par rapport aux taux allemands sur les derniers jours.
Un élément qui fragilise la position de la France, ces investisseurs (surtout les banques) étant rentrés dans un mouvement de liquidation de leur position. Il est vraisemblable que ceci explique en grande partie la forte poussée des spreads de la France par rapport aux taux allemands sur les derniers jours.