La Banque Centrale Européenne (BCE) a maintenu sa politique monétaire inchangée lors de sa réunion de novembre 2010. Le taux refi reste donc à 1 % et la gestion de la liquidité est maintenue dans les conditions actuelles (les banques européennes peuvent emprunter à 1 % et à volonter pour des maturités de 1 semaine, 1 mois et 3 mois). Le communiqué de la BCE n’a pas été sensiblement modifié par rapport au mois dernier.
Globalement, si l’on exclut les ajustements structurels (notamment du côté des déficits publics) et le toujours possible retour des perturbations sur les marchés (surtout du côté des obligations d’États des PIGS) la BCE est confiante dans la capacité de l’économie européenne à résister au ralentissement économique mondial actuel. Par conséquent, concernant l’inflation en zone euro, elle considère que les risques sont plutôt à la hausse (impact des cours de matières premières). Du côté du pilier monétaire, le flux de crédit au secteur privé en Europe reste actuellement suffisamment faible pour ne pas inquiéter la BCE.
Dans ce contexte, la BCE considère que la stabilité des prix en zone euro à long terme est assuré et qu’ il n’y a donc pas besoin de modifier la politique monétaire.
Globalement, si l’on exclut les ajustements structurels (notamment du côté des déficits publics) et le toujours possible retour des perturbations sur les marchés (surtout du côté des obligations d’États des PIGS) la BCE est confiante dans la capacité de l’économie européenne à résister au ralentissement économique mondial actuel. Par conséquent, concernant l’inflation en zone euro, elle considère que les risques sont plutôt à la hausse (impact des cours de matières premières). Du côté du pilier monétaire, le flux de crédit au secteur privé en Europe reste actuellement suffisamment faible pour ne pas inquiéter la BCE.
Dans ce contexte, la BCE considère que la stabilité des prix en zone euro à long terme est assuré et qu’ il n’y a donc pas besoin de modifier la politique monétaire.
Lors de la séance de questions-réponses suivant la conférence de presse, J.-C. Trichet a donné rendez-vous aux marchés en décembre concernant la politique actuelle de liquidité excédentaire en zone euro (cf. graphique). La BCE n’a pas fait de quantitative easing à la mode USA mais a tout de même injecté de la liquidité dans l’économie. Elle a permis aux banques de la zone euro d’emprunter sans limite à 1 % pour des échéances allant de 1 semaine à 1 an. Depuis avril, la BCE a commencé à modifier cette politique en supprimant les prêts à 1 an, puis à 6 mois.
Il semble que ce rendez-vous soit destiné à préparer les marchés à une nouvelle modification de l’open bar, avec une probable suppression pour les maturités à 3 mois et 1 mois (passage à taux variable). Ainsi, alors que la Fed met en place le QE2, que la BoE s’interroge sur la pertinence de nouvelles mesures, la BCE s’engage sur le voie du durcissement monétaire. En effet, moins de liquidité implique des taux courts qui remontent (Euribor 3mois : 1,05 % hier contre 0,64 % fin mars 2010).
Il semble que ce rendez-vous soit destiné à préparer les marchés à une nouvelle modification de l’open bar, avec une probable suppression pour les maturités à 3 mois et 1 mois (passage à taux variable). Ainsi, alors que la Fed met en place le QE2, que la BoE s’interroge sur la pertinence de nouvelles mesures, la BCE s’engage sur le voie du durcissement monétaire. En effet, moins de liquidité implique des taux courts qui remontent (Euribor 3mois : 1,05 % hier contre 0,64 % fin mars 2010).