La Banque Centrale Européenne (BCE) a abaissé de 25 pb (0,25 %) son taux directeur (refi) lors de sa réunion de novembre 2011. Le refi passe de 1,50 % à 1,25 %. Cette décision a été prise à l’unanimité.
Il s’agissait de la première réunion de l’Italien Mario Draghi en tant que Président de la BCE. Le discours reste globalement le même mais on note que M. Draghi est plus « didactique » et plus direct dans son discours. Ainsi, on note une volonté d’expliquer plus clairement le lien entre analyse des piliers économique ou monétaire et l’impact sur la vision de la BCE concernant l’évolution à moyen et long terme de l’inflation. Mais, il n’y a pas eu de révolution dans le discours.
Il ressort de la conférence de presse de la BCE que la banque a revu à la baisse ses perspectives de croissance. Avec la chute des PMI et de l’indice ESI, la BCE considère que les risques à la baisse deviennent réalité. Côté pilier monétaire, la croissance la masse monétaire est faible et ne pose pas de problème pour la stabilité des prix. De même, les anticipations d’inflation en zone euro sont ancrées, c’est-à-dire en ligne avec la cible de la BCE (proche mais sous 2 % à moyen terme).
Si l’inflation est jugée pour l’instant élevée (3 % sur un an en octobre), la BCE juge qu’elle va se réduire puis tomber sous 2 % en 2012. En dehors d’une hausse de TVA dans la zone euro, les risques pesant sur l’inflation sont à la baisse.
Il n’y a pas eu d’annonce sur la liquidité ou sur les programme d’achat d’actifs (covered bonds ou dettes publiques) ce mois-ci. Au sujet des achats d’obligations d’Etat (SMP), Mario Draghi que les spreads ente les taux des obligations d’Etat des PIIGS et les taux d’intérêt allemands étaient très faibles avant la crise et ne reflétaient pas la réalité des risques souverains. L’anormalité n’est donc pas d’avoir des spreads italiens ou espagnols élevés comme actuellement mais plutôt qu’ils furent aussi faibles avant 2009. Ainsi, la BCE n’a pas pour objectif de faire se réduire fortement les spreads et le programme SMP restera limité dans son ampleur.
Nous étions favorable à une baisse du taux refi. Mais ce ne peut être qu’une étape. La BCE juge que les risques à la baisse sur la croissance sont très importants et se renforcent mais semble encore tabler sur une croissance très faible et non une récession. Or, selon nous, une récession à la fin de cette année en zone euro est désormais enclenchée et poussera la BCE à revenir à 1 % en décembre prochain.
Il s’agissait de la première réunion de l’Italien Mario Draghi en tant que Président de la BCE. Le discours reste globalement le même mais on note que M. Draghi est plus « didactique » et plus direct dans son discours. Ainsi, on note une volonté d’expliquer plus clairement le lien entre analyse des piliers économique ou monétaire et l’impact sur la vision de la BCE concernant l’évolution à moyen et long terme de l’inflation. Mais, il n’y a pas eu de révolution dans le discours.
Il ressort de la conférence de presse de la BCE que la banque a revu à la baisse ses perspectives de croissance. Avec la chute des PMI et de l’indice ESI, la BCE considère que les risques à la baisse deviennent réalité. Côté pilier monétaire, la croissance la masse monétaire est faible et ne pose pas de problème pour la stabilité des prix. De même, les anticipations d’inflation en zone euro sont ancrées, c’est-à-dire en ligne avec la cible de la BCE (proche mais sous 2 % à moyen terme).
Si l’inflation est jugée pour l’instant élevée (3 % sur un an en octobre), la BCE juge qu’elle va se réduire puis tomber sous 2 % en 2012. En dehors d’une hausse de TVA dans la zone euro, les risques pesant sur l’inflation sont à la baisse.
Il n’y a pas eu d’annonce sur la liquidité ou sur les programme d’achat d’actifs (covered bonds ou dettes publiques) ce mois-ci. Au sujet des achats d’obligations d’Etat (SMP), Mario Draghi que les spreads ente les taux des obligations d’Etat des PIIGS et les taux d’intérêt allemands étaient très faibles avant la crise et ne reflétaient pas la réalité des risques souverains. L’anormalité n’est donc pas d’avoir des spreads italiens ou espagnols élevés comme actuellement mais plutôt qu’ils furent aussi faibles avant 2009. Ainsi, la BCE n’a pas pour objectif de faire se réduire fortement les spreads et le programme SMP restera limité dans son ampleur.
Nous étions favorable à une baisse du taux refi. Mais ce ne peut être qu’une étape. La BCE juge que les risques à la baisse sur la croissance sont très importants et se renforcent mais semble encore tabler sur une croissance très faible et non une récession. Or, selon nous, une récession à la fin de cette année en zone euro est désormais enclenchée et poussera la BCE à revenir à 1 % en décembre prochain.