Le taux de chômage en France est stable au T3 2010, à 9,7 % de la population active. Il s’agit somme toute d’une bonne surprise, les dernières données issues du nombre de chômeurs indemnisés étant moins favorables. Il n’y a pas eu de révision sur les trimestres précédents. Pour mémoire, mardi dernier le niveau du chômage harmonisé en octobre 2010 en France publié par Eurostat était évalué à 9,8 %.
Hors Dom, le taux de chômage en France métropolitaine reste aussi à 9,3 %. Ainsi, au T2 2010, le nombre de chômeurs en France, au sens du BIT, était de 2,631 millions, soit une petite hausse de 1 000 personnes. Le niveau du chômage est donc stabilisé, une vision meilleure que celle envoyée par les statistiques de Pôle emploi (mauvaises sur l’ensemble du troisième trimestre).
Hors Dom, le taux de chômage en France métropolitaine reste aussi à 9,3 %. Ainsi, au T2 2010, le nombre de chômeurs en France, au sens du BIT, était de 2,631 millions, soit une petite hausse de 1 000 personnes. Le niveau du chômage est donc stabilisé, une vision meilleure que celle envoyée par les statistiques de Pôle emploi (mauvaises sur l’ensemble du troisième trimestre).
Pour le halo du chômage en France, la situation s’améliore très légèrement. Le taux de chômage augmenté des personnes en inactivité non souhaitée* revient à 10,9 % (-0,1 %) et le taux de chômage augmentée de l’inactivité non souhaitée et des situations de sous-emploi forcé** atteint 15,9 % (-0,1 %).
Toutefois, sur le plan de l’emploi, les résultats sont toujours assez médiocres. Le [taux d’emploi en France est quasi-stable]b (63,8 % de la population active), soit 1 % de moins par rapport au pic de 2008. Donc, la baisse de début 2010 et la stabilisation actuelle n’impliquent pas une nette augmentation de l’emploi. Les sorties définitives du marché du travail jouent aussi, diminuant la population active. C’est assez cohérent avec le fait que l’emploi salarié en France progresse peu depuis son retour dans le vert début 2010.
Toutefois, sur le plan de l’emploi, les résultats sont toujours assez médiocres. Le [taux d’emploi en France est quasi-stable]b (63,8 % de la population active), soit 1 % de moins par rapport au pic de 2008. Donc, la baisse de début 2010 et la stabilisation actuelle n’impliquent pas une nette augmentation de l’emploi. Les sorties définitives du marché du travail jouent aussi, diminuant la population active. C’est assez cohérent avec le fait que l’emploi salarié en France progresse peu depuis son retour dans le vert début 2010.
Deuxièmement, l’emploi précaire tire le marché du travail en France. Le taux d’emploi en CDI a reculé à 76,5 % du total, son plus bas niveau depuis que les données sont disponibles (2003 mais on peut raisonnablement penser qu’il s’agit d’un plus bas historique). Gardons en tête que l’intérim a fortement boosté l’emploi salarié ces derniers trimestres. D’autre part, comme le montre l’effondrement des offres d’emploi durable sur les derniers mois, il est très peu vraisemblable qu’une amélioration soit visible de ce côté à court terme.
* Personne non comptabilisée comme chômeuse mais souhaitant et disponible pour travailler
** Personne ayant un emploi à temps partiel souhaitant travailler plus ou en chômage technique
* Personne non comptabilisée comme chômeuse mais souhaitant et disponible pour travailler
** Personne ayant un emploi à temps partiel souhaitant travailler plus ou en chômage technique