Alors que les données publiées depuis début 2010 par Eurostat concernant le niveau du chômage harmonisé pointaient vers une hausse, le taux de chômage en France est resté stable début 2010 à 9,9 % de la population active. le T4 2009 a été revu à la baisse de 10 % à 9,9 %. Hors Dom, le taux de chômage est de 9,5 %, stable aussi. Ainsi, au T1 2010 on a compté 2,703 millions de chômeurs au sens du BIT en France, soit une hausse de 4 000 personnes. Il s’agit de la plus faible hausse depuis le début de la remontée du chômage, soit mi-2008. Au T4 2009, on avait compté 106 000 chômeurs de plus.
En ce qui concerne le halo du chômage en France la situation est aussi en amélioration. Ainsi, le taux de chômage augmenté des personnes en inactivité non souhaitée* a même légèrement reculé à 11 % contre 11,1 % fin 2009. Ceci est du à la baisse des personnes en situation d’inactivité forcée.
En revanche, les situations de sous-emplois continuent à progresser. Ainsi, le taux de chômage augmenté de l’inactivité non souhaitée et des situations de sous-emploi forcé** a progressé de 0,3 point pour atteindre 16,4 %. Cette définition a peu d’historique (cf. graphique ci-dessus) mais est 3,2 points au-dessus de son niveau de début 2008, alors que le chômage n’a progressé que de 2,3 points sur la même période.
Ceci illustre la situation toujours très difficile sur le marché du travail. Les créations d’emplois se font attendre en France, d’autant plus que le principal soutien de l’emploi salarié est l’intérim donc des contrats limités dans le temps. Or, pour résorber l’augmentation du chômage et du sous emploi, l’activité économique en France devra faire revenir vers le plein emploi 1,02 millions de personnes. En considérant le rythme de créations d’emploi observé entre 2004 et 2007, il faudrait plus de 3 ans rien que pour faire revenir le taux de chômage augmenté à son niveau de début 2008.
* Personne non comptabilisée comme chômeuse mais souhaitant et disponible pour travailler
** Personne ayant un emploi à temps partiel souhaitant travailler plus ou en chômage technique
En revanche, les situations de sous-emplois continuent à progresser. Ainsi, le taux de chômage augmenté de l’inactivité non souhaitée et des situations de sous-emploi forcé** a progressé de 0,3 point pour atteindre 16,4 %. Cette définition a peu d’historique (cf. graphique ci-dessus) mais est 3,2 points au-dessus de son niveau de début 2008, alors que le chômage n’a progressé que de 2,3 points sur la même période.
Ceci illustre la situation toujours très difficile sur le marché du travail. Les créations d’emplois se font attendre en France, d’autant plus que le principal soutien de l’emploi salarié est l’intérim donc des contrats limités dans le temps. Or, pour résorber l’augmentation du chômage et du sous emploi, l’activité économique en France devra faire revenir vers le plein emploi 1,02 millions de personnes. En considérant le rythme de créations d’emploi observé entre 2004 et 2007, il faudrait plus de 3 ans rien que pour faire revenir le taux de chômage augmenté à son niveau de début 2008.
* Personne non comptabilisée comme chômeuse mais souhaitant et disponible pour travailler
** Personne ayant un emploi à temps partiel souhaitant travailler plus ou en chômage technique