Une reprise molle se profile
Si la demande interne (consommation et investissement) c’est reprise fin 2009 et début 2010, les ventes au détail sont compatibles avec une consommation des ménages en autour de 2 ½ % en rythme annualisé. Ceci constitue une bonne performance, bien qu’en dessous des résultats pré-crise (autour de +3% depuis les années 80). Les commandes industrielles montrent aussi une bonne tendance pour l’investissement productif.
Toutefois, l’économie américaine est en passe de connaître des temps toujours difficile. La confiance des ménages reste au plus bas (niveau de récession) et le consommateur américain sera toujours sous pression. En effet, le taux d'épargne des ménages reste bas (3,3% des revenu disponibles en janvier). Les pertes de richesse ont été un peu diminué par la hausse des marchés actions, mais restent conséquentes (cf. graphique). Dans ce contexte, la remontée du taux d’épargne conjugué à un marché du travail toujours très difficile va peser sur la consommation.
Viendra se rajouter la fin des effets de stimulation liés à la relance budgétaire. Les effets positifs des réductions d'impôt et des dépenses publiques sont désormais derrière nous. Idem pour l’effet positif lié à l’évolution des stocks.
Enfin, l’immobilier, traditionnel ressort de sortie de récession est toujours dans une situation très décevante (taux de vacance et stocks toujours élevés, pas de demande pour du crédit hypothécaire, dernier indicateur de prix en baisse, défaut et les saisies élevées).
Comme en zone euro, l’inflation sous-jacente va tendre vers 0%
Pour les mêmes raisons qu’en zone euro, l’environnement reste déflationniste. L’inflation globale a atteint +2,8% sur un an en décembre dernier (effet pétrole) et va désormais reculer. Pour le sous-jacent, la cible fin 2010 se situe autour de ½ %.
Pas de hausse de taux avant fin 2010, au plus tôt
Dans ce contexte, la Réserve fédérale ne devrait pas opter pour des hausses de taux avant longtemps. Comme le dit le communiqué officiel, “The Committee will maintain the target range for the federal funds rate at 0 to 1/4 percent and continues to anticipate that economic conditions, including low rates of resource utilization, subdued inflation trends, and stable inflation expectations, are likely to warrant exceptionally low levels of the federal funds rate for an extended period.”
Si la demande interne (consommation et investissement) c’est reprise fin 2009 et début 2010, les ventes au détail sont compatibles avec une consommation des ménages en autour de 2 ½ % en rythme annualisé. Ceci constitue une bonne performance, bien qu’en dessous des résultats pré-crise (autour de +3% depuis les années 80). Les commandes industrielles montrent aussi une bonne tendance pour l’investissement productif.
Toutefois, l’économie américaine est en passe de connaître des temps toujours difficile. La confiance des ménages reste au plus bas (niveau de récession) et le consommateur américain sera toujours sous pression. En effet, le taux d'épargne des ménages reste bas (3,3% des revenu disponibles en janvier). Les pertes de richesse ont été un peu diminué par la hausse des marchés actions, mais restent conséquentes (cf. graphique). Dans ce contexte, la remontée du taux d’épargne conjugué à un marché du travail toujours très difficile va peser sur la consommation.
Viendra se rajouter la fin des effets de stimulation liés à la relance budgétaire. Les effets positifs des réductions d'impôt et des dépenses publiques sont désormais derrière nous. Idem pour l’effet positif lié à l’évolution des stocks.
Enfin, l’immobilier, traditionnel ressort de sortie de récession est toujours dans une situation très décevante (taux de vacance et stocks toujours élevés, pas de demande pour du crédit hypothécaire, dernier indicateur de prix en baisse, défaut et les saisies élevées).
Comme en zone euro, l’inflation sous-jacente va tendre vers 0%
Pour les mêmes raisons qu’en zone euro, l’environnement reste déflationniste. L’inflation globale a atteint +2,8% sur un an en décembre dernier (effet pétrole) et va désormais reculer. Pour le sous-jacent, la cible fin 2010 se situe autour de ½ %.
Pas de hausse de taux avant fin 2010, au plus tôt
Dans ce contexte, la Réserve fédérale ne devrait pas opter pour des hausses de taux avant longtemps. Comme le dit le communiqué officiel, “The Committee will maintain the target range for the federal funds rate at 0 to 1/4 percent and continues to anticipate that economic conditions, including low rates of resource utilization, subdued inflation trends, and stable inflation expectations, are likely to warrant exceptionally low levels of the federal funds rate for an extended period.”