Les ventes au détail dans la zone euro ont stagné en juin 2010 et sur l’ensemble du T2 elles reculent de 0,6 %. La variation sur un an est de seulement +0,4 %. Depuis janvier, la consommation est restée étale et le niveau reste 3,1 % en dessous de celui de mi-2007. Ainsi, non seulement une bonne part du chemin perdu par la consommation durant la crise n’a pas été refait mais actuellement les ménages sont attentistes.
Au niveau des grands pays, il y a une eu une différence assez nette entre la France et l’Allemagne où les ventes se contractent entre mai et juin de respectivement 1,3 % et 0,9 % et l’Espagne (+1,1 %) et vraisemblablement l’Italie (pas publié, mais hausse probable du fait de la stagnation de la zone euro). Toutefois sur le T2 pris dans son ensemble, tous les pays ont montré un comportement très médiocre, la stagnation étant partout bien en place.
Au niveau des grands pays, il y a une eu une différence assez nette entre la France et l’Allemagne où les ventes se contractent entre mai et juin de respectivement 1,3 % et 0,9 % et l’Espagne (+1,1 %) et vraisemblablement l’Italie (pas publié, mais hausse probable du fait de la stagnation de la zone euro). Toutefois sur le T2 pris dans son ensemble, tous les pays ont montré un comportement très médiocre, la stagnation étant partout bien en place.
D’autre part, les ventes de voitures neuves sont sur une tendance à la baisse sur les derniers mois en zone euro (non incluses dans les ventes de détails suivant la méthodologie Eurostat). La fin des primes à la casse a déjà conduit à une forte correction en France et en Allemagne (cf. graphique ci-contre). Le mois de juillet n’a pas dérogé, le recul persistant : les nouvelles immatriculations enregistrent un -4,9 % sur le mois en France et -1,6 % en Allemagne.
Les tendances négatives pour la consommation en Europe sont donc bien ancrées.
Ceci est en ligne avec les perspectives de croissance en zone euro pour 2010-2011. les ménages sont durablement hors jeu et l’économie de la zone euro se « japonise », parvenant à se maintenir la tête hors de l’eau uniquement grâce au couple exportations-investissement productif.
Les tendances négatives pour la consommation en Europe sont donc bien ancrées.
Ceci est en ligne avec les perspectives de croissance en zone euro pour 2010-2011. les ménages sont durablement hors jeu et l’économie de la zone euro se « japonise », parvenant à se maintenir la tête hors de l’eau uniquement grâce au couple exportations-investissement productif.