Les hausses de salaires se font de plus en plus faibles en zone euro
Les salaires n’ont progressé que +2 % sur un an au dernier trimestre de 2009, contre +3,1 % au 3e trimestre. Fin 2008, la hausse atteignait 4,5 %. Deux éléments expliquent principalement cette nette décélération salariale. D’une part, la situation sur le marché du travail dans la zone, avec une remontée massive du chômage sur fond de destruction d’emploi record. Ce mouvement concerne quasiment tous les pays, sauf l’Allemagne. Bien évidemment, cela met les salariés en position de faiblesse dans les négociations. Les négociations syndicats-patronat sont actuellement plutôt favorables à un troc salaire contraint contre préservation de l’emploi. D’autre part, dans les pays à indexation sur l’inflation (Espagne, Belgique, France pour le SMIC), le faible niveau de cette dernière pèse sur les hausses de rémunérations.
Coup de frein massif dans l’industrie
Au niveau des secteurs, le coup de frein est particulièrement violent pour l’industrie. La hausse passe de +5,4 % à +1,4 %. La crise a en effet été très violente pour cette filière ; de plus, l’année 2008 avait été le théâtre de fortes augmentations sur la première partie de l’année (inflation forte alors et partenaires sociaux qui n’avaient pas envisagé la crise).
Encore une stat qui montre que la zone euro se rapproche de la déflation
En lien avec ce que nous écrivions hier, cette donnée vient alimenter le risque déflationniste. Le coup de frein va persister, avec une généralisation de la modération salariale « à l’Allemande » dans les grands pays de la zone euro. La boucle prix-salaire n’est pas près de se réveiller avec le niveau de chômage et d’inactifs que connaît actuellement l’Europe.
Impact sur les marchés
Un élément de fond qui est favorable à un environnement de taux d’intérêt bas. Un point qui est en revanche assez peu porteur pour la croissance future. Par conséquent, assez peu favorable à l’EUR. Toutefois, à court terme, l’impact sur les rendements réels pourrait l’emporter.
Les salaires n’ont progressé que +2 % sur un an au dernier trimestre de 2009, contre +3,1 % au 3e trimestre. Fin 2008, la hausse atteignait 4,5 %. Deux éléments expliquent principalement cette nette décélération salariale. D’une part, la situation sur le marché du travail dans la zone, avec une remontée massive du chômage sur fond de destruction d’emploi record. Ce mouvement concerne quasiment tous les pays, sauf l’Allemagne. Bien évidemment, cela met les salariés en position de faiblesse dans les négociations. Les négociations syndicats-patronat sont actuellement plutôt favorables à un troc salaire contraint contre préservation de l’emploi. D’autre part, dans les pays à indexation sur l’inflation (Espagne, Belgique, France pour le SMIC), le faible niveau de cette dernière pèse sur les hausses de rémunérations.
Coup de frein massif dans l’industrie
Au niveau des secteurs, le coup de frein est particulièrement violent pour l’industrie. La hausse passe de +5,4 % à +1,4 %. La crise a en effet été très violente pour cette filière ; de plus, l’année 2008 avait été le théâtre de fortes augmentations sur la première partie de l’année (inflation forte alors et partenaires sociaux qui n’avaient pas envisagé la crise).
Encore une stat qui montre que la zone euro se rapproche de la déflation
En lien avec ce que nous écrivions hier, cette donnée vient alimenter le risque déflationniste. Le coup de frein va persister, avec une généralisation de la modération salariale « à l’Allemande » dans les grands pays de la zone euro. La boucle prix-salaire n’est pas près de se réveiller avec le niveau de chômage et d’inactifs que connaît actuellement l’Europe.
Impact sur les marchés
Un élément de fond qui est favorable à un environnement de taux d’intérêt bas. Un point qui est en revanche assez peu porteur pour la croissance future. Par conséquent, assez peu favorable à l’EUR. Toutefois, à court terme, l’impact sur les rendements réels pourrait l’emporter.