L’inflation a reculé en février en zone euro
La hausse de prix en zone euro a reculé à 0,9 % sur un an en février, contre +1 % en janvier. Ainsi, malgré des effets de baisse très importants du côté des prix énergétiques – les prix du pétrole ayant plus que doublé en 1 an – et alimentaire, l’inflation ne décolle pas en zone euro (inflation US attendue à +2,3 % en février).
L’inflation sous-jacente ne cesse de décélérée
En excluant les prix les plus volatils (énergie et alimentaire), l’inflation sous-jacente dans la zone euro atteint un plus bas depuis que la série existe, à savoir 1997. La hausse n’est plus que de +,08 % sur un an, contre +1,7 % en février 2008. Comme le montre le graphique ci-dessus, la tendance est limpide : l’inflation sous-jacente va à la cave ! Sur les tendances actuelles, l’inflation sous-jacente pourrait passer en territoire négatif fin 2010 ou début 2011.
Un mouvement lié à un environnement hautement déflationniste
Bien que le retour de l’inflation dans les années à venir soit un thème assez présent dans le marché, la réalité est toute autre. Les pertes de production enregistrées pendant la crise mettront des années à se résorber (l’appareil industriel va tourner en surcapacité encore longtemps). Le marché du travail européen est dans un état très dégradé. Là encore, la situation ne reviendra pas avant longtemps à la situation pré-crise. Enfin, les pays les plus « inflationnistes » de la zone euro (Espagne, Irlande) sont déjà en déflation. Si l’inflation ne provient pas des salaires ou d’un appareil productif sous tension, elle ne peut provenir que des matières premières. Mais un choc pétrolier ferait immanquablement retourner l’Europe en récession, générant encore plus d’excès de capacité. Bref, le risque déflationniste s’installe tranquillement en zone euro.
Impact sur les marchés
Les taux d’obligations d’État ont baissé très légèrement suite à cette publication (le marché a « payé »). Le différentiel d’inflation qui s’installe réduit l’écart en termes de rendement réels entre les deux zones. Un mouvement favorable à une stabilisation suivi d'une dépréciation de l’USD par rapport à l’EUR.
La hausse de prix en zone euro a reculé à 0,9 % sur un an en février, contre +1 % en janvier. Ainsi, malgré des effets de baisse très importants du côté des prix énergétiques – les prix du pétrole ayant plus que doublé en 1 an – et alimentaire, l’inflation ne décolle pas en zone euro (inflation US attendue à +2,3 % en février).
L’inflation sous-jacente ne cesse de décélérée
En excluant les prix les plus volatils (énergie et alimentaire), l’inflation sous-jacente dans la zone euro atteint un plus bas depuis que la série existe, à savoir 1997. La hausse n’est plus que de +,08 % sur un an, contre +1,7 % en février 2008. Comme le montre le graphique ci-dessus, la tendance est limpide : l’inflation sous-jacente va à la cave ! Sur les tendances actuelles, l’inflation sous-jacente pourrait passer en territoire négatif fin 2010 ou début 2011.
Un mouvement lié à un environnement hautement déflationniste
Bien que le retour de l’inflation dans les années à venir soit un thème assez présent dans le marché, la réalité est toute autre. Les pertes de production enregistrées pendant la crise mettront des années à se résorber (l’appareil industriel va tourner en surcapacité encore longtemps). Le marché du travail européen est dans un état très dégradé. Là encore, la situation ne reviendra pas avant longtemps à la situation pré-crise. Enfin, les pays les plus « inflationnistes » de la zone euro (Espagne, Irlande) sont déjà en déflation. Si l’inflation ne provient pas des salaires ou d’un appareil productif sous tension, elle ne peut provenir que des matières premières. Mais un choc pétrolier ferait immanquablement retourner l’Europe en récession, générant encore plus d’excès de capacité. Bref, le risque déflationniste s’installe tranquillement en zone euro.
Impact sur les marchés
Les taux d’obligations d’État ont baissé très légèrement suite à cette publication (le marché a « payé »). Le différentiel d’inflation qui s’installe réduit l’écart en termes de rendement réels entre les deux zones. Un mouvement favorable à une stabilisation suivi d'une dépréciation de l’USD par rapport à l’EUR.