La [Banque Centrale Européenne (BCE) a acheté pour 1,6 milliards d’euros d’obligations d’Etat]b, portant le total de dettes publiques à 213,05 milliards € contre 211,42 milliards €. Ceci marque un regain d’implication de la BCE sur le marché obligataire, les achats étant tombé à 465 millions entre Noël et le Jour de l’An.
La BCE achète des dettes obligataires des PIIGS depuis 2010 et les achats sont devenus très soutenus depuis l’été dernier. Le volume d’achat de la semaine dernière est toutefois faible au regard de la moyenne des 4 derniers mois (6,3 milliards d’achats hebdomadaires depuis août).
Le niveau reste loin du plafond que se serait imposé la BCE, à 20 milliards € par semaine.
La BCE a fortement réduit son implication depuis le début du mois de décembre. Dans le même temps, la tension s'est réduite sur le marché obligataire avec des taux d'intérêt. Toutefois, sur la semaine dernière, les taux se sont encore tendus sur les pays périphériques avec notamment un retour du 10 ans italien autour de 7,2 %.
En tant qu’« acheteur en dernier ressort », la BCE limite mais n’empêche pas la dérive des spreads.
Pour l’instant, le Securities Market Program (SMP) est stérilisé, la BCE ne fait pas tourner la planche à billet pour ces achats. Chaque semaine, la banque centrale récupère l’argent injecté via ces achats en ponctionnant le même montant auprès des banques via une procédure d’emprunt (la BCE emprunte aux banques le montant du SMP).
La BCE achète des dettes obligataires des PIIGS depuis 2010 et les achats sont devenus très soutenus depuis l’été dernier. Le volume d’achat de la semaine dernière est toutefois faible au regard de la moyenne des 4 derniers mois (6,3 milliards d’achats hebdomadaires depuis août).
Le niveau reste loin du plafond que se serait imposé la BCE, à 20 milliards € par semaine.
La BCE a fortement réduit son implication depuis le début du mois de décembre. Dans le même temps, la tension s'est réduite sur le marché obligataire avec des taux d'intérêt. Toutefois, sur la semaine dernière, les taux se sont encore tendus sur les pays périphériques avec notamment un retour du 10 ans italien autour de 7,2 %.
En tant qu’« acheteur en dernier ressort », la BCE limite mais n’empêche pas la dérive des spreads.
Pour l’instant, le Securities Market Program (SMP) est stérilisé, la BCE ne fait pas tourner la planche à billet pour ces achats. Chaque semaine, la banque centrale récupère l’argent injecté via ces achats en ponctionnant le même montant auprès des banques via une procédure d’emprunt (la BCE emprunte aux banques le montant du SMP).