A nouveau, les dépôts au jour le jour auprès de la BCE ont battu un record ce week-end. Le cash entreposé sur la facilité de dépôts a représenté 493, 3 milliards d’euros sur vendredi-dimanche soit un montant supérieur de 3,3 milliards d’euros au record précédent (datant du jeudi dernier, 489,9 milliards d’euros).
Les dépôts sont rémunérés 0,25 %, soit en dessous des taux d’intérêt auxquels la Banque Centrale Européenne (BCE) prête aux banques (1 %). Les banques acceptent donc de perdre de l’argent.
Les opérations de refinancement de la BCE atteignant 664 milliards € actuellement. La liquidité inutilisée atteint 68 % du total des prêts et des achats de covered bonds (programme CBP), là encore un nouveau record. Le montant des dépôts est désormais supérieur au montant injecté avec le méga-prêt à 3 ans (489,2 milliards d’euros).
Les prêts d’urgence de la Banque Centrale Européenne (BCE) restent faibles, avec 2,4 milliards d’euros.
Les éléments les plus importants qui expliquent cette situation sont :
- la crise interbancaire (les banques refusent le moindre risque en ne placent plus à court terme sur le marché normal),
- le besoin de refinancement (couvert via la BCE plutôt que par le marché),
- le besoin de présenter des ratios réglementaires « jolis » (plus facile avec une montagne de cash),
- la peur de manquer (prêts de précaution).
Pourquoi est-ce important ?
Même s’il est probable que le stock soit amené à diminuer dans les semaines à venir, cela servira à rembourser des dettes arrivant à échéance (refinancement) plutôt qu’à financer l’économie réelle (achats d’obligations ou crédits aux ménages et aux entreprises). Le risque de credit crunch est plus que jamais présent.
Les dépôts sont rémunérés 0,25 %, soit en dessous des taux d’intérêt auxquels la Banque Centrale Européenne (BCE) prête aux banques (1 %). Les banques acceptent donc de perdre de l’argent.
Les opérations de refinancement de la BCE atteignant 664 milliards € actuellement. La liquidité inutilisée atteint 68 % du total des prêts et des achats de covered bonds (programme CBP), là encore un nouveau record. Le montant des dépôts est désormais supérieur au montant injecté avec le méga-prêt à 3 ans (489,2 milliards d’euros).
Les prêts d’urgence de la Banque Centrale Européenne (BCE) restent faibles, avec 2,4 milliards d’euros.
Les éléments les plus importants qui expliquent cette situation sont :
- la crise interbancaire (les banques refusent le moindre risque en ne placent plus à court terme sur le marché normal),
- le besoin de refinancement (couvert via la BCE plutôt que par le marché),
- le besoin de présenter des ratios réglementaires « jolis » (plus facile avec une montagne de cash),
- la peur de manquer (prêts de précaution).
Pourquoi est-ce important ?
Même s’il est probable que le stock soit amené à diminuer dans les semaines à venir, cela servira à rembourser des dettes arrivant à échéance (refinancement) plutôt qu’à financer l’économie réelle (achats d’obligations ou crédits aux ménages et aux entreprises). Le risque de credit crunch est plus que jamais présent.