Les dépôts au jour le jour auprès de la BCE ont encore progressé en fin de semaine pour atteindre un nouveau plus haut historique, avec 463,6 milliards d’euros de cash entreposés vendredi par les banques commerciale européennes dans les coffres de la banque centrale. Les banques de la zone euro atteignaient 455,3 milliards d’euros jeudi (record précédent).
La Banque centrale européenne prête pour 684,8 milliards d’euros à travers ces opérations de refinancement (dont 489,2 milliards pour le prêt à 3 ans) et a injecté 61,8 milliards € avec les achats de covered bonds (programme CBP). La part de la liquidité inutilisée (revenant donc sous forme de dépôts) atteint 62 %, un nouveau plus haut record. Les achats de dettes publiques ne rentrent pas en compte car la BCE les stérilisent via une opération spécifique chaque semaine (reverse repo).
Bien que la rémunération de ce cash soit très faible (0,25 %, largement en dessous des taux du marché interbancaire), les banques conservent ce cash « libre » de tout engagement. Pour l’instant, le pari de la BCE, à savoir sécuriser l’approvisionnement de liquidité en se substituant au marché interbancaire pour permettre aux banques de continuer à financer l’économie de la zone euro n’atteint pas les objectifs fixés.
On peut aussi voir le côté positif. L’amélioration des ratios réglementaires de liquidité induit par ces prêts permettant aux banques de ne pas être contraintes de trop réduire la voilure. Les banques soulignent aussi qu’il faut du temps pour mobiliser ces réserves. La mobilisation serait progressive dans les mois à venir et poussera les dépôts à la baisse. L’environnement très tendu pour les banques (recapitalisation à marche forcée, pertes latentes encore à venir) rend cette hypothèse fragile.
Il faut noter que les prêts d’urgence de la Banque Centrale Européenne (BCE) sont désormais très faibles , avec seulement 1,4 milliards d’euros. Du point de vue de cette facilité la situation est normalisée par rapports aux pics des derniers jours du 2011 et du début de la semaine dernière.
La Banque centrale européenne prête pour 684,8 milliards d’euros à travers ces opérations de refinancement (dont 489,2 milliards pour le prêt à 3 ans) et a injecté 61,8 milliards € avec les achats de covered bonds (programme CBP). La part de la liquidité inutilisée (revenant donc sous forme de dépôts) atteint 62 %, un nouveau plus haut record. Les achats de dettes publiques ne rentrent pas en compte car la BCE les stérilisent via une opération spécifique chaque semaine (reverse repo).
Bien que la rémunération de ce cash soit très faible (0,25 %, largement en dessous des taux du marché interbancaire), les banques conservent ce cash « libre » de tout engagement. Pour l’instant, le pari de la BCE, à savoir sécuriser l’approvisionnement de liquidité en se substituant au marché interbancaire pour permettre aux banques de continuer à financer l’économie de la zone euro n’atteint pas les objectifs fixés.
On peut aussi voir le côté positif. L’amélioration des ratios réglementaires de liquidité induit par ces prêts permettant aux banques de ne pas être contraintes de trop réduire la voilure. Les banques soulignent aussi qu’il faut du temps pour mobiliser ces réserves. La mobilisation serait progressive dans les mois à venir et poussera les dépôts à la baisse. L’environnement très tendu pour les banques (recapitalisation à marche forcée, pertes latentes encore à venir) rend cette hypothèse fragile.
Il faut noter que les prêts d’urgence de la Banque Centrale Européenne (BCE) sont désormais très faibles , avec seulement 1,4 milliards d’euros. Du point de vue de cette facilité la situation est normalisée par rapports aux pics des derniers jours du 2011 et du début de la semaine dernière.