La Banque Centrale Européenne (BCE) a laissé inchangé son taux refi en février 2012, à 1 %, après deux baisse de 25 pb consécutive en novembre et décembre. Ceci est conforme aux attentes des marchés.
Lors de la conférence de presse le président de la BCE Mario Draghi a dressé le tableau d'une zone euro confrontée à une croissance très faible à court terme avec des perspectives ternes sur 2012. L'inflation – actuellement toujours au-dessus de la barre de 2 % (+2,7 % en janvier) – va refluer et revenir courant 2012 sous 2 %.
Les risques à la baisses sur le croissance sont encore nombreux et le flux de crédit est en train de faiblir de façon inquiétante, même si la BCE souligne qu'il faut encore attendre pour savoir comment la liquidité injectée depuis fin 2011 (notamment le méga-prêt à 3 ans de 489 milliards d'euros) va se diffuser dans l'économie. Pour la BCE sa politique de taux bas et liquidité facile reste donc justifiée mais il n'est pas nécessaire d'en faire plus.
Concernant la liquidité, la banque a décidé de réduire une nouvelle fois la qualité des collatéraux (actifs que donnent les banques en gage lors des prêts à la BCE). 7 pays sont concernés : Irlande, Espagne, France, Italie, Chypre, Autriche et Portugal. Ceci permet aux banques de ces pays de ne pas se retrouver à court de garanties et donc de pouvoir participer largement aux prochaines opérations de refinancement de la BCE (dont le prêt à 3 ans prévue fin février).
Concernant les achats de dettes (programme SMP), qui représentent moins de 1 milliards d'euros sur dernières semaines, M. Draghi a rappelé que la BCE ne se lancera pas pas dans un quantitative easingE. Les statuts de la banque centrale interdisent de financer les Etats et les banquiers centraux doivent se conformer à ces règles.
ceci exclut toute action sur la dette grecque que la BCE détient via le programme SMP (environ 45 milliards d'euros). "L'idée que la BCE pourrait donner de l'argent pour le programme (d'aide à la Grèce) serait une violation de l'interdiction de financer les Etats", selon M. Draghi.
Lors de la conférence de presse le président de la BCE Mario Draghi a dressé le tableau d'une zone euro confrontée à une croissance très faible à court terme avec des perspectives ternes sur 2012. L'inflation – actuellement toujours au-dessus de la barre de 2 % (+2,7 % en janvier) – va refluer et revenir courant 2012 sous 2 %.
Les risques à la baisses sur le croissance sont encore nombreux et le flux de crédit est en train de faiblir de façon inquiétante, même si la BCE souligne qu'il faut encore attendre pour savoir comment la liquidité injectée depuis fin 2011 (notamment le méga-prêt à 3 ans de 489 milliards d'euros) va se diffuser dans l'économie. Pour la BCE sa politique de taux bas et liquidité facile reste donc justifiée mais il n'est pas nécessaire d'en faire plus.
Concernant la liquidité, la banque a décidé de réduire une nouvelle fois la qualité des collatéraux (actifs que donnent les banques en gage lors des prêts à la BCE). 7 pays sont concernés : Irlande, Espagne, France, Italie, Chypre, Autriche et Portugal. Ceci permet aux banques de ces pays de ne pas se retrouver à court de garanties et donc de pouvoir participer largement aux prochaines opérations de refinancement de la BCE (dont le prêt à 3 ans prévue fin février).
Concernant les achats de dettes (programme SMP), qui représentent moins de 1 milliards d'euros sur dernières semaines, M. Draghi a rappelé que la BCE ne se lancera pas pas dans un quantitative easingE. Les statuts de la banque centrale interdisent de financer les Etats et les banquiers centraux doivent se conformer à ces règles.
ceci exclut toute action sur la dette grecque que la BCE détient via le programme SMP (environ 45 milliards d'euros). "L'idée que la BCE pourrait donner de l'argent pour le programme (d'aide à la Grèce) serait une violation de l'interdiction de financer les Etats", selon M. Draghi.