Pour la première fois depuis fin 2011, les dépôts des banques commerciales dans les coffres de la BCE sont retombés lourdement, passant sous les 400 milliards d’euros. Le cash placé sur la facilité marginale de dépôts a été hier de 395,3 milliards d’euros, un repli très net par rapport au record de mardi soir (528,2 milliards d’euros).
La liquidité « stérile » a dont largement reculé.
Les prêts d’urgence de la Banque Centrale Européenne (BCE) augmentent légèrement mais restent bas, avec 3,3 milliards d’euros.
Pourquoi est-ce important ?
Le mouvement actuel est un mouvement largement attendu. En début de période de maintenance à la BCE, les dépôts chutent fortement avant de remonter dans les semaines suivantes (cf. graphique). Malgré cette baisse, le niveau reste largement au-dessus à ceux de 2008-2010.
Concernant ces dépôts, deux camps s’affrontent. D’un côté, cette liquidité non utilisée est jugée temporairement élevée et va se réduire. Les banques ne peuvent pas investir rapidement les presque 500 milliards d’euros de prêts à 3 ans effectués en décembre dernier.
De l’autre côté, une trappe à liquidité s’est créée en zone euro. Le cash actuellement stocké doit couvrir les besoins de refinancement des banques et ne servira pas à acheter des obligations ou à faire du crédits au secteur privé. Les banques se créent aussi un matelas de sécurité important par précaution et pour améliorer leurs ratios réglementaires facilement.
La liquidité « stérile » a dont largement reculé.
Les prêts d’urgence de la Banque Centrale Européenne (BCE) augmentent légèrement mais restent bas, avec 3,3 milliards d’euros.
Pourquoi est-ce important ?
Le mouvement actuel est un mouvement largement attendu. En début de période de maintenance à la BCE, les dépôts chutent fortement avant de remonter dans les semaines suivantes (cf. graphique). Malgré cette baisse, le niveau reste largement au-dessus à ceux de 2008-2010.
Concernant ces dépôts, deux camps s’affrontent. D’un côté, cette liquidité non utilisée est jugée temporairement élevée et va se réduire. Les banques ne peuvent pas investir rapidement les presque 500 milliards d’euros de prêts à 3 ans effectués en décembre dernier.
De l’autre côté, une trappe à liquidité s’est créée en zone euro. Le cash actuellement stocké doit couvrir les besoins de refinancement des banques et ne servira pas à acheter des obligations ou à faire du crédits au secteur privé. Les banques se créent aussi un matelas de sécurité important par précaution et pour améliorer leurs ratios réglementaires facilement.