Il circule actuellement une information non confirmée publiée par un journal économique allemand (Frankfurter Allgemeine Zeitung) selon laquelle la Banque Centrale Européenne (BCE) aurait limité, lors de la réunion de d’hier, ses achats de dettes publiques à 20 milliards € par semaine. De plus, selon le journal le plafond a été abaissé jeudi.
La BCE achète depuis mai 2010 des obligations publiques des états de la zone euro les plus en difficulté. L’objectif est de limiter l’extension de la crise de la dette. Les dettes achetées sont celles des PIIGS (Portugal, Italie Irlande, Grèce et Espagne). La logique pour la BCE est d’éviter que les spreads évoluent trop vite et trop haut car ceci remettrait en cause la transmission de la politique monétaire dans l’ensemble des pays de la zone euro. Elle le fait à travers un programme spécifique, le Securities Market Programme (SMP). Les achats atteignent 187 milliards € en fin de semaine dernière (cf. graphique).
Que penser d’un plafonnement à 20 milliards € ? A tout prendre, c’est plutôt une bonne nouvelle. En effet, en 2010, la BCE n’a dépassé ce montant qu’une seule fois en août dernier. Depuis début septembre, la banque est intervenue en moyenne à hauteur de 6,5 milliards € par semaine. Donc, même avec un maximum à 20 milliards €, la capacité d’intervention de la BCE reste largement supérieure à son activité actuelle.
Les gouverneurs des banques centrales allemande, autrichienne, hollandaise et luxembourgeoise sont hostiles à l’extension du programme SMP. Le plafonnement est sans doute une façon de leur donner des gages. Néanmoins, avec une capacité maximale d’achat de près de 100 milliards € par mois, la BCE a largement les moyens de s’impliquer de façon décisive. Si elle le voulait...
Il faut noter que le SMP est stérilisé, c’est-à-dire que la BCE ne fait pas tourner la planche à billet. Ce n’est pas du quantitative easing. Chaque semaine la banque centrale récupère l’argent injecté via ces achats en ponctionnant le même montant auprès des banques (reverse repo).
La BCE s’implique dans le marché secondaire pour les obligations d’état en zone euro mais son intervention est limitée dans son ampleur. Le SMP ne représente que 7 % du marché des obligations des PIIGS (y compris dette à court terme).
La BCE achète depuis mai 2010 des obligations publiques des états de la zone euro les plus en difficulté. L’objectif est de limiter l’extension de la crise de la dette. Les dettes achetées sont celles des PIIGS (Portugal, Italie Irlande, Grèce et Espagne). La logique pour la BCE est d’éviter que les spreads évoluent trop vite et trop haut car ceci remettrait en cause la transmission de la politique monétaire dans l’ensemble des pays de la zone euro. Elle le fait à travers un programme spécifique, le Securities Market Programme (SMP). Les achats atteignent 187 milliards € en fin de semaine dernière (cf. graphique).
Que penser d’un plafonnement à 20 milliards € ? A tout prendre, c’est plutôt une bonne nouvelle. En effet, en 2010, la BCE n’a dépassé ce montant qu’une seule fois en août dernier. Depuis début septembre, la banque est intervenue en moyenne à hauteur de 6,5 milliards € par semaine. Donc, même avec un maximum à 20 milliards €, la capacité d’intervention de la BCE reste largement supérieure à son activité actuelle.
Les gouverneurs des banques centrales allemande, autrichienne, hollandaise et luxembourgeoise sont hostiles à l’extension du programme SMP. Le plafonnement est sans doute une façon de leur donner des gages. Néanmoins, avec une capacité maximale d’achat de près de 100 milliards € par mois, la BCE a largement les moyens de s’impliquer de façon décisive. Si elle le voulait...
Il faut noter que le SMP est stérilisé, c’est-à-dire que la BCE ne fait pas tourner la planche à billet. Ce n’est pas du quantitative easing. Chaque semaine la banque centrale récupère l’argent injecté via ces achats en ponctionnant le même montant auprès des banques (reverse repo).
La BCE s’implique dans le marché secondaire pour les obligations d’état en zone euro mais son intervention est limitée dans son ampleur. Le SMP ne représente que 7 % du marché des obligations des PIIGS (y compris dette à court terme).