Le taux de chômage en France au T4 2010 recule légèrement à 9,6 % de la population active. Ce résultat est meilleur que celui que l’on pouvait anticiper à travers les résultats de fin 2010 pour le nombre de chômeurs. Pour les trimestres précédents, l’Insee a révisé à la hausse le résultat du T3 à 9,8 % contre 9,7 % en première estimation.
Hors Dom, le taux de chômage en France métropolitaine baisse à 9,2 %. Ainsi, au T4 2010, le nombre de chômeurs en France au sens du BIT était de 2,602 millions, soit une diminution de 49 000 personnes par rapport au trimestre précédent. Il s’agit de la plus forte baisse depuis début 2008. La vision du marché du travail en France à travers cette statistique est bien meilleure que celle envoyée par les statistiques de Pôle emploi.
Hors Dom, le taux de chômage en France métropolitaine baisse à 9,2 %. Ainsi, au T4 2010, le nombre de chômeurs en France au sens du BIT était de 2,602 millions, soit une diminution de 49 000 personnes par rapport au trimestre précédent. Il s’agit de la plus forte baisse depuis début 2008. La vision du marché du travail en France à travers cette statistique est bien meilleure que celle envoyée par les statistiques de Pôle emploi.
Toutefois, ce léger recul du chômage est lié aux sorties définitives du marché du travail et non aux créations d’emploi. En effet, le taux de participation en France perd 0,2 % sur le trimestre, à 70,2 % de la population en âge de travailler. Dans le même temps, le taux d’emploi est stable, à 63,7 %. Rappelons que l’emploi salarié en France fin 2010 progresse très faiblement.
La baisse du taux de participation n’est pas une surprise. En effet, à la suite de la forte poussée du chômage en 2008 et 2009, ce taux avait fortement progressé. Le système d’assurance chômage permet à une personne de rester comptabilisée comme active (au sens où elle recherche un emploi) au maximum près de 2 ans après la sortie de l’emploi. Désormais, l’arrivée en fin de droit des chômeurs de longue durée fait basculer un certain nombre de personne dans l’inactivité. Il est donc très vraisemblable que le taux de participation revienne progressivement vers son niveau d’avant-crise (autour de 69,6 %). Ceci va donc entretenir un mouvement de baisse du chômage, par la hausse de l’inactivité et non par le retour à l’emploi.
La baisse du taux de participation n’est pas une surprise. En effet, à la suite de la forte poussée du chômage en 2008 et 2009, ce taux avait fortement progressé. Le système d’assurance chômage permet à une personne de rester comptabilisée comme active (au sens où elle recherche un emploi) au maximum près de 2 ans après la sortie de l’emploi. Désormais, l’arrivée en fin de droit des chômeurs de longue durée fait basculer un certain nombre de personne dans l’inactivité. Il est donc très vraisemblable que le taux de participation revienne progressivement vers son niveau d’avant-crise (autour de 69,6 %). Ceci va donc entretenir un mouvement de baisse du chômage, par la hausse de l’inactivité et non par le retour à l’emploi.