Mise à deux semaines, les banques centrales dans les BRIC ont été très actives.
En Inde, la Reserve Bank of India a décidé, la semaine dernière, d’augmenter son taux de réserves obligatoires et son taux repo de 25 pb pour les deux, poussant le ratio à 6% et le taux repo à 5,25%. L'inflation s’envole depuis mi-2009, à cause des effets de base sur les matières premières, mais aussi à cause de la matérialisation d’effets de second tour dans les biens manufacturés. Tout ceci dans un contexte toujours très porteur pour la croissance.
Si ces hausses étaient largement attendues, cela semble encore trop peu et behind the curve. Les pressions inflationnistes sont assez fortes pour mener à une surchauffe, surtout si la complaisance actuelle persiste du côté de la politique monétaire indienne. La RBI devrait agir plus fermement dans les mois à venir et faire passer le taux repo au-delà de 7 % durant l'été.
Au Brésil, la Banco Central do Brasil a relevé le taux repo de 75 pb à 9,5%. Le taux repo fut ramené à son plus bas niveau sur les 30 dernières années (au moins) en juillet dernier et était resté là (8,75 %) depuis.
Début de 2010, la croissance reste forte, alimentée par la consommation des ménages brésiliens (taux de chômage à son plus bas niveau, forte création d'emplois, mais substantiels gains de pouvoir d'achat modérateur). Pendant ce temps, l'inflation s'est légèrement accélérée, à 5,2% en mars. Dans ces conditions, la BCB n’a aucune raison d'attendre pour durcir sa politique monétaire. Toutefois, après ce premier coup, la normalisation monétaire au Brésil devrait être plus progressive (+25 pb à chaque meeting) en supposant que l'inflation ne dérape pas au-delà de 6 % à court terme.
En Russie, la Central Bank of Russia a abaissé jeudi dernier, le taux repo de 50 pb, à 8%. Le reprise est certes là depuis fin de 2009, mais les excès de capacités sur les marchés des biens et du travail restent conséquents et l’inflation recule.
En Inde, la Reserve Bank of India a décidé, la semaine dernière, d’augmenter son taux de réserves obligatoires et son taux repo de 25 pb pour les deux, poussant le ratio à 6% et le taux repo à 5,25%. L'inflation s’envole depuis mi-2009, à cause des effets de base sur les matières premières, mais aussi à cause de la matérialisation d’effets de second tour dans les biens manufacturés. Tout ceci dans un contexte toujours très porteur pour la croissance.
Si ces hausses étaient largement attendues, cela semble encore trop peu et behind the curve. Les pressions inflationnistes sont assez fortes pour mener à une surchauffe, surtout si la complaisance actuelle persiste du côté de la politique monétaire indienne. La RBI devrait agir plus fermement dans les mois à venir et faire passer le taux repo au-delà de 7 % durant l'été.
Au Brésil, la Banco Central do Brasil a relevé le taux repo de 75 pb à 9,5%. Le taux repo fut ramené à son plus bas niveau sur les 30 dernières années (au moins) en juillet dernier et était resté là (8,75 %) depuis.
Début de 2010, la croissance reste forte, alimentée par la consommation des ménages brésiliens (taux de chômage à son plus bas niveau, forte création d'emplois, mais substantiels gains de pouvoir d'achat modérateur). Pendant ce temps, l'inflation s'est légèrement accélérée, à 5,2% en mars. Dans ces conditions, la BCB n’a aucune raison d'attendre pour durcir sa politique monétaire. Toutefois, après ce premier coup, la normalisation monétaire au Brésil devrait être plus progressive (+25 pb à chaque meeting) en supposant que l'inflation ne dérape pas au-delà de 6 % à court terme.
En Russie, la Central Bank of Russia a abaissé jeudi dernier, le taux repo de 50 pb, à 8%. Le reprise est certes là depuis fin de 2009, mais les excès de capacités sur les marchés des biens et du travail restent conséquents et l’inflation recule.