Le gouvernement chinois a publié ses objectifs macroéconomiques pour 2012. Il vise à maintenir la [croissance du PIB de la Chine]url: à 7,5% tout en contrôlant l'inflation (4% en moyenne sur l'année) et en limitant le déficit public à 1,5 % du PIB.
La cible de croissance peut paraître faible, sachant que le pays n'a jamais connu une croissance annuelle inférieure à 8% depuis 2001 et après plusieurs années de croissance entre 9 et 12 % (2011 : +9,2% ; 2010 : +10,4%). Toutefois, le gouvernement fixe là un plancher plutôt qu'un objectif absolu. En 2011, la cible était à 8%.
En abaissant ses cibles, le gouvernement prend acte du ralentissement économique mondial enregistré depuis mi-2011 et surtout des répercussions négatives sur les exportations chinoises de la récession en zone euro et du coup de frein sensible aux USA. L'Europe et les Etats-Unis représentent près de la moitié des exportations pour les produits chinois.
Mais, le gouvernement chinois prend aussi acte du fait que le pays ne peut plus connaître une croissance aussi forte qu'auparavant sans générer une inflation trop forte. A l'inverse de 2008-2009, il ne lutte pas de façon aussi vigoureuse contre le ralentissement :
- volonté de ne pas assouplir sensiblement sa politique budgétaire, avec un déficit public limité ;
- maintien de mesures restrictives dans l'immobilier (objectif de baisse des prix pour le gouvernement) ;
- politique monétaire prudente et poursuite de l'appréciation du yuan face au dollar.
Ces objectifs marque le début du processus de normalisation de l'économie chinoise, avec une baisse progressive de la croissance potentielle sur la décennie en cours (probablement vers une croissance potentielle autour de 5 % vers 2020).
De plus, le gouvernement souligne aussi l'importance du rééquilibrage du modèle de croissance économique de la Chine vers plus de consommation en assurant que "les revenus réels des habitants à la fois urbains et ruraux progressent autant que la croissance économique". La politique de construction d'un filet de sécurité sociale va se poursuivre.
Enfin, selon l'AFP, le gouvernement chinois va "briser les monopoles" et "encourager les capitaux privés à entrer dans les chemins de fer, les municipalités, la finance, l'énergie, les télécommunications, l'enseignement et les soins médicaux".
La cible de croissance peut paraître faible, sachant que le pays n'a jamais connu une croissance annuelle inférieure à 8% depuis 2001 et après plusieurs années de croissance entre 9 et 12 % (2011 : +9,2% ; 2010 : +10,4%). Toutefois, le gouvernement fixe là un plancher plutôt qu'un objectif absolu. En 2011, la cible était à 8%.
En abaissant ses cibles, le gouvernement prend acte du ralentissement économique mondial enregistré depuis mi-2011 et surtout des répercussions négatives sur les exportations chinoises de la récession en zone euro et du coup de frein sensible aux USA. L'Europe et les Etats-Unis représentent près de la moitié des exportations pour les produits chinois.
Mais, le gouvernement chinois prend aussi acte du fait que le pays ne peut plus connaître une croissance aussi forte qu'auparavant sans générer une inflation trop forte. A l'inverse de 2008-2009, il ne lutte pas de façon aussi vigoureuse contre le ralentissement :
- volonté de ne pas assouplir sensiblement sa politique budgétaire, avec un déficit public limité ;
- maintien de mesures restrictives dans l'immobilier (objectif de baisse des prix pour le gouvernement) ;
- politique monétaire prudente et poursuite de l'appréciation du yuan face au dollar.
Ces objectifs marque le début du processus de normalisation de l'économie chinoise, avec une baisse progressive de la croissance potentielle sur la décennie en cours (probablement vers une croissance potentielle autour de 5 % vers 2020).
De plus, le gouvernement souligne aussi l'importance du rééquilibrage du modèle de croissance économique de la Chine vers plus de consommation en assurant que "les revenus réels des habitants à la fois urbains et ruraux progressent autant que la croissance économique". La politique de construction d'un filet de sécurité sociale va se poursuivre.
Enfin, selon l'AFP, le gouvernement chinois va "briser les monopoles" et "encourager les capitaux privés à entrer dans les chemins de fer, les municipalités, la finance, l'énergie, les télécommunications, l'enseignement et les soins médicaux".