Dans les principaux pays émergents, la croissance reste élevée actuellement
L’Inde et la Chine bénéficient d'une forte demande intérieure. Des politiques monétaires et budgétaires toujours très accommodantes alimentent l’investissement, principalement dans les infrastructures publiques et l’immobilier. La consommation s'est également révélée solide. Enfin, après la contribution négative à la croissance au cours de l'année 2009, la contribution du commerce extérieur est désormais légèrement positive dans ces deux pays, les exportations accélérant nettement depuis fin 2009. Ce schéma de croissance, principalement basée sur une forte demande intérieure, devrait rester en place pour 2010. La consommation aura une place centrale.
Toutefois, l'activité économique entrera dans une phase de décélération
L’output gap a été fermé en 2009 en Chine et en Inde. La montée des risques inflationnistes ainsi que l’inquiétude autour de bulles sur les prix d'actifs (immobilier chinois) ont conduit à un resserrement plus rapide et plus ample que prévu de la politique monétaire en Chine et en Inde. Cette orientation restera prédominante en 2010.
En effet, l'inflation sera partout en hausse (effets de base provenant de l'énergie et des prix alimentaires). En Inde, les effets de second tour se répandent désormais aux biens manufacturés, ce qui conduira la Reserve Bank of India a monter rapidement ses taux. En Chine, la préoccupation au sujet d'une surchauffe du secteur résidentiel restera présente. L'accent continuera à être mis sur le crédit (gausse du taux de réserves obligatoires). Il faut garder à l'esprit que les taux des banques centrales sont encore au début de l'année 2010 très bas.
Le coup de frein monétaire se matérialisera progressivement courant 2010 (consommation robuste, ralentissement des investissements et des exportations). Les deux pays devraient revenir vers leur croissance potentielle d'ici la fin de l'année (Chine: entre 8 à 9%; Inde: 6-7%).
L’Inde et la Chine bénéficient d'une forte demande intérieure. Des politiques monétaires et budgétaires toujours très accommodantes alimentent l’investissement, principalement dans les infrastructures publiques et l’immobilier. La consommation s'est également révélée solide. Enfin, après la contribution négative à la croissance au cours de l'année 2009, la contribution du commerce extérieur est désormais légèrement positive dans ces deux pays, les exportations accélérant nettement depuis fin 2009. Ce schéma de croissance, principalement basée sur une forte demande intérieure, devrait rester en place pour 2010. La consommation aura une place centrale.
Toutefois, l'activité économique entrera dans une phase de décélération
L’output gap a été fermé en 2009 en Chine et en Inde. La montée des risques inflationnistes ainsi que l’inquiétude autour de bulles sur les prix d'actifs (immobilier chinois) ont conduit à un resserrement plus rapide et plus ample que prévu de la politique monétaire en Chine et en Inde. Cette orientation restera prédominante en 2010.
En effet, l'inflation sera partout en hausse (effets de base provenant de l'énergie et des prix alimentaires). En Inde, les effets de second tour se répandent désormais aux biens manufacturés, ce qui conduira la Reserve Bank of India a monter rapidement ses taux. En Chine, la préoccupation au sujet d'une surchauffe du secteur résidentiel restera présente. L'accent continuera à être mis sur le crédit (gausse du taux de réserves obligatoires). Il faut garder à l'esprit que les taux des banques centrales sont encore au début de l'année 2010 très bas.
Le coup de frein monétaire se matérialisera progressivement courant 2010 (consommation robuste, ralentissement des investissements et des exportations). Les deux pays devraient revenir vers leur croissance potentielle d'ici la fin de l'année (Chine: entre 8 à 9%; Inde: 6-7%).