En août 2011, le chômage de longue durée* en France atteint un nouveau sommet. 38,1 % des personnes inscrites à Pôle Emploi le sont depuis plus d’un an et l’ancienneté moyenne atteint désormais 455 jours, dépassant le pic de 2006 (440 jours). Toutefois, le niveau reste en dessous du record d’avril 2000 (482 jours).
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
Sur le mois, le nombre de chômeurs de longue durée progresse de 0,6 %, à 1,714 millions de personnes. Depuis le début de l’année, les rangs ont grossi de 69 000 personnes. Cette augmentation est liée à la forte hausse du chômage de très longue durée (plus de 2 ans). Ainsi, sur un an, l’augmentation pour cette catégorie atteint 22,5 % tandis que le nombre de personne au chômage entre 1 et 2 ans recul de 1,6 %.
Pourquoi est-ce important ?
Les personnes sortant le plus longtemps du marché du travail ont ensuite le plus de mal à s'y réinsérer. Ainsi, même si le marché du travail connaît une forte amélioration dans les trimestres à venir – ce qui est au demeurant très improbable – le reflux du chômage de longue (a fortiori de très longue) durée ne refluera pas.
Les implications sociales (déqualification, précarisation et pauvreté) ne sont pas à négliger. Ceci va peser sur la croissance potentielle et sur les salaires (pression durable sur les bas salaires liée à une demande d’emploi « en détresse »).
* On se réfère ici au nombre des chômeurs catégories A, B et C qui sont astreints à recherche active d’emploi. Cette définition est préférée à celle comptant uniquement la catégorie A car elle permet de mesurer le nombre de personne en concurrence effective sur le marché du travail.
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Sur le mois, le nombre de chômeurs de longue durée progresse de 0,6 %, à 1,714 millions de personnes. Depuis le début de l’année, les rangs ont grossi de 69 000 personnes. Cette augmentation est liée à la forte hausse du chômage de très longue durée (plus de 2 ans). Ainsi, sur un an, l’augmentation pour cette catégorie atteint 22,5 % tandis que le nombre de personne au chômage entre 1 et 2 ans recul de 1,6 %.
Pourquoi est-ce important ?
Les personnes sortant le plus longtemps du marché du travail ont ensuite le plus de mal à s'y réinsérer. Ainsi, même si le marché du travail connaît une forte amélioration dans les trimestres à venir – ce qui est au demeurant très improbable – le reflux du chômage de longue (a fortiori de très longue) durée ne refluera pas.
Les implications sociales (déqualification, précarisation et pauvreté) ne sont pas à négliger. Ceci va peser sur la croissance potentielle et sur les salaires (pression durable sur les bas salaires liée à une demande d’emploi « en détresse »).
* On se réfère ici au nombre des chômeurs catégories A, B et C qui sont astreints à recherche active d’emploi. Cette définition est préférée à celle comptant uniquement la catégorie A car elle permet de mesurer le nombre de personne en concurrence effective sur le marché du travail.