En mai 2011, le chômage de longue durée progresse toujours vivement en France. 37,9 % des chômeurs sont inscrits depuis plus d’un an à Pôle Emploi (cat. ABC) et l’ancienneté moyenne au chômage atteint désormais 451 jours, dépassant le pic de 2006.
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
Sur le mois, la dégradation a été conséquente à la fois pour les personnes au chômage entre 1 et 2 ans (+0,6 % entre avril et mai) et pour les personnes inscrites depuis plus de 2 ans à Pôle Emploi (+1,0 %). La situation, y compris pour le chômage de très longue durée, n’atteint pas la gravité de la fin des années 90. Toutefois, elle se transmet aux minima sociaux, avec une forte hausse des allocataires du RSA sur 2010.
Impacts économiques
Les personnes sortant le plus longtemps du marché du travail ont ensuite le plus de mal à s'y réinsérer. Ainsi, même si le marché du travail connaît une forte amélioration dans les trimestres à venir (pas le scénario central), il ne faut pas s'attendre à une amélioration, notamment pour le chômage de très longue durée. Les implications en termes de déqualification, précarisation et pauvreté ne sont pas à négliger. De même, il ne faut pas négliger l’impact sur la croissance potentielle (via le stock de main d’œuvre) et sur les salaires (pression durable sur les bas salaires liée à une demande d’emploi « en detresse »).
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
Sur le mois, la dégradation a été conséquente à la fois pour les personnes au chômage entre 1 et 2 ans (+0,6 % entre avril et mai) et pour les personnes inscrites depuis plus de 2 ans à Pôle Emploi (+1,0 %). La situation, y compris pour le chômage de très longue durée, n’atteint pas la gravité de la fin des années 90. Toutefois, elle se transmet aux minima sociaux, avec une forte hausse des allocataires du RSA sur 2010.
Impacts économiques
Les personnes sortant le plus longtemps du marché du travail ont ensuite le plus de mal à s'y réinsérer. Ainsi, même si le marché du travail connaît une forte amélioration dans les trimestres à venir (pas le scénario central), il ne faut pas s'attendre à une amélioration, notamment pour le chômage de très longue durée. Les implications en termes de déqualification, précarisation et pauvreté ne sont pas à négliger. De même, il ne faut pas négliger l’impact sur la croissance potentielle (via le stock de main d’œuvre) et sur les salaires (pression durable sur les bas salaires liée à une demande d’emploi « en detresse »).