Le taux de chômage aux Etats-Unis en novembre 2011 tombe à 8,6 % de la population active, contre 9,0 % en octobre. Les USA comptent 13,303 millions de chômeurs. Sur le mois, la baisse est très forte, avec 594 000 personnes de moins sans activité et à la recherche d’un emploi. Il s’agit de la plus forte baisse depuis début 2011, lorsque l’emploi progressait de plus de 200 000 postes par mois.
Cette forte baisse peut paraître surprenante, alors que les créations d’emplois sont toujours faibles (120 000 sur le mois de novembre). Mais cette baisse est largement imputable à celle du taux de participation (de 64,2 % à 64 %), soit une sortie de la population active de près de 315 000 personnes.
Les chômeurs quittant le marché du travail « booste » le recul du chômage. Sans cet effet, le chômage n’aurait baissé qu’à 8,8 %. Un résultat certes positif mais bien plus modeste.
Le taux de taux de chômage étendu (U6) chute à 15,6 % contre 16,2 % en octobre. Cet indicateur élargi tient compte des travailleurs à temps partiel imposé ainsi que des inactifs découragés. Les sorties du marché du travail paraissent donc définitives.
L’excès de demande reste important sur le marché du travail et cette baisse ne permet par d’invalider l’analyse de la Fed, à savoir une économie trop faible et une situation qui ne correspond pas à son mandat (stabilité des prix et emploi maximum).
Le QE 2.2 reste justifié et la possibilité d’aller plus loin est toujours ouverte. Notons que la crise en zone euro menace l’économie mondiale à travers les répercussions financières et le poids de l’Europe dans le commerce mondial.
Cette forte baisse peut paraître surprenante, alors que les créations d’emplois sont toujours faibles (120 000 sur le mois de novembre). Mais cette baisse est largement imputable à celle du taux de participation (de 64,2 % à 64 %), soit une sortie de la population active de près de 315 000 personnes.
Les chômeurs quittant le marché du travail « booste » le recul du chômage. Sans cet effet, le chômage n’aurait baissé qu’à 8,8 %. Un résultat certes positif mais bien plus modeste.
Le taux de taux de chômage étendu (U6) chute à 15,6 % contre 16,2 % en octobre. Cet indicateur élargi tient compte des travailleurs à temps partiel imposé ainsi que des inactifs découragés. Les sorties du marché du travail paraissent donc définitives.
L’excès de demande reste important sur le marché du travail et cette baisse ne permet par d’invalider l’analyse de la Fed, à savoir une économie trop faible et une situation qui ne correspond pas à son mandat (stabilité des prix et emploi maximum).
Le QE 2.2 reste justifié et la possibilité d’aller plus loin est toujours ouverte. Notons que la crise en zone euro menace l’économie mondiale à travers les répercussions financières et le poids de l’Europe dans le commerce mondial.