Les prix immobiliers en Grèce sont toujours en net recul au T1 2011. Il s’agit là d’une nouvelle illustration de la situation très difficile à laquelle est confrontée l’économie grecque. Les prix sur la région d’Athènes (la plus peuplée) sont au plus bas depuis que l’indice existe (2006) et perdent 0,3 %. Sur la Thessalonique, les prix reculent de 1,2 %.
Alors que les interrogations sont nombreuses sur la capacité financière de l’Etat grec à parvenir à rétablir la situation sans procéder à un défaut sur sa dette (ou un rééchelonnement ce qui revient au même), l’économie est étranglée par des taux d’intérêt à long terme proches de 17 % à 10 ans et même 26 % à 2 ans (illustration de la quasi-certitude du défaut). Rien d’étonnant à voir le marché immobilier se dégrader encore dans ce contexte.
Impacts économiques
Les banques grecques sont insolvables à cause de la dépréciation des obligations publiques passées et futures (défaut ou rééchelonnement), de la montée des créances douteuses causée par la situation sur le marché immobilier et à la hausse continue du chômage. Les pertes sur les portefeuilles de prêts et d’obligations (n’oublions pas que les banques locales sont les premières détentrices d’obligations d’Etat grec) vont laminer les capitaux propres des banques.
Le risque grec est donc à la fois sur la dette publique mais aussi la dette privée (principalement bancaire). Ceci représentait pour les autres pays de la zone euro un risque total de près de 155 milliards € (données BIS), dont 70 milliards pour les banques françaises et 53 milliards pour les banques allemandes. Le risque souverain (50 milliards €) ne représente que le tiers du risque total porté par les autres pays de la zone euro.
Alors que les interrogations sont nombreuses sur la capacité financière de l’Etat grec à parvenir à rétablir la situation sans procéder à un défaut sur sa dette (ou un rééchelonnement ce qui revient au même), l’économie est étranglée par des taux d’intérêt à long terme proches de 17 % à 10 ans et même 26 % à 2 ans (illustration de la quasi-certitude du défaut). Rien d’étonnant à voir le marché immobilier se dégrader encore dans ce contexte.
Impacts économiques
Les banques grecques sont insolvables à cause de la dépréciation des obligations publiques passées et futures (défaut ou rééchelonnement), de la montée des créances douteuses causée par la situation sur le marché immobilier et à la hausse continue du chômage. Les pertes sur les portefeuilles de prêts et d’obligations (n’oublions pas que les banques locales sont les premières détentrices d’obligations d’Etat grec) vont laminer les capitaux propres des banques.
Le risque grec est donc à la fois sur la dette publique mais aussi la dette privée (principalement bancaire). Ceci représentait pour les autres pays de la zone euro un risque total de près de 155 milliards € (données BIS), dont 70 milliards pour les banques françaises et 53 milliards pour les banques allemandes. Le risque souverain (50 milliards €) ne représente que le tiers du risque total porté par les autres pays de la zone euro.