Le déficit commercial des Etats-Unis en septembre 2010 s’est réduit. Le déficit des échanges atteint 44,0 milliard $, contre -46,5 Md$ en juin. Toutefois ce résultat est moins bon qu’il n’y paraît.
Premièrement, sur l’ensemble du T3 2010, le déficit s’est encore creusé pour atteindre 133 milliards $ (3,6 % du PIB non annualisé) contre 131,6 milliards $ au T2 2010. Par conséquent, la contribution du commerce extérieur à la croissance a été négative (- point de % au T3 2010). Par rapport à la première estimation du PIB des USA publié la semaine dernière ceci pourrait amener une légère révision à la baisse de quelques dixième de la croissance (rappel : +2 % en rythme annualisé).
Premièrement, sur l’ensemble du T3 2010, le déficit s’est encore creusé pour atteindre 133 milliards $ (3,6 % du PIB non annualisé) contre 131,6 milliards $ au T2 2010. Par conséquent, la contribution du commerce extérieur à la croissance a été négative (- point de % au T3 2010). Par rapport à la première estimation du PIB des USA publié la semaine dernière ceci pourrait amener une légère révision à la baisse de quelques dixième de la croissance (rappel : +2 % en rythme annualisé).
Deuxièmement, on note depuis la fin du printemps que les exportations et les importations sont sans force. Les exportations américaines progressent faiblement en septembre avec +0,3 % sur le mois, à 154,1 Md$. Depuis juin dernier les Etats-Unis ne profitent plus de la croissance soutenue du commerce international. Une situation qui tranche sensiblement avec celle des exportations allemandes ou celles des exportations françaises.
Les importations américaines totales se sont elles repliées de 1 % (198,1 Md$ en septembre) et là encore l’été a été une saison de quasi-stagnation. Ce manque de dynamisme reflète celui de la demande interne, notamment de la consommation des ménages US. A noter qu’il ne s’agit pas juste d’un effet prix sur les imports pétroliers, les importations hors pétrole reculant de 1,4 %.
Des deux problèmes, celui sur les exportations est le plus perturbant. Dans nos perspectives économiques pour les USA l’une des raisons qui nous poussent à exclure une nouvelle récession est l’apport à l’industrie américaine de la demande étrangère. Ce mouvement vient soutenir la reprise de l’investissement. Pour l’instant, cette hypothèse n’est pas complètement remise en cause mais elle est clairement fragilisée.
Les importations américaines totales se sont elles repliées de 1 % (198,1 Md$ en septembre) et là encore l’été a été une saison de quasi-stagnation. Ce manque de dynamisme reflète celui de la demande interne, notamment de la consommation des ménages US. A noter qu’il ne s’agit pas juste d’un effet prix sur les imports pétroliers, les importations hors pétrole reculant de 1,4 %.
Des deux problèmes, celui sur les exportations est le plus perturbant. Dans nos perspectives économiques pour les USA l’une des raisons qui nous poussent à exclure une nouvelle récession est l’apport à l’industrie américaine de la demande étrangère. Ce mouvement vient soutenir la reprise de l’investissement. Pour l’instant, cette hypothèse n’est pas complètement remise en cause mais elle est clairement fragilisée.
