Le commerce extérieur de la France* reste sur la même tendance à l’été. Les exportations en juillet ont progressé de 1,9 % sur le mois, à 33,7 milliards € (Md€), après un printemps chahuté (+11 % en juin et -6 % en mai). Au-delà d’une certaine volatilité à court terme, liée à l’importance dans les exportations totales des « gros tickets » (industrie aérospatiale, chantiers navals), la tendance est bonne depuis mi-2009 pour les exportations françaises et il semble que la performance se soit encore améliorée depuis début 2010 (cf. graphique). Sur un an les exportations progressent de 10,6 % en juillet.
Du côté des importations totales (37,6 Md€), on enregistre aussi une hausse, avec +3 % (+18,8 % sur un an). Ainsi, si les exportations se comportent bien, les importations françaises sont aussi très vigoureuses. L’impact sur la croissance du PIB de la France reste donc limité voir négatif au T2 2010.
Du côté des importations totales (37,6 Md€), on enregistre aussi une hausse, avec +3 % (+18,8 % sur un an). Ainsi, si les exportations se comportent bien, les importations françaises sont aussi très vigoureuses. L’impact sur la croissance du PIB de la France reste donc limité voir négatif au T2 2010.
Au final, sur le mois de juillet 2010, le déficit commercial a été de 4,2 Md€ contre 3,7 Md€ en juin. Il est encore trop tôt pour savoir comment les échanges avec l’étranger vont peser sur le PIB au T3 2010, mais la première indication est globalement compatible avec une contribution nulle.
A noter qu’au niveau des exportations, l’ensemble du spectre de l’industrie française est actuellement sur une bonne dynamique, des ventes de matériels électriques aux produits agricoles en passant par l’industrie pharmaceutique. Les pays qui tirent les exportations françaises sont surtout ceux de l’Union européenne, ce d’autant plus si on exclut l’industrie aéronautique. La France ne profite pas beaucoup de la forte croissance en Asie ou en Amérique Latine.
Au niveau des importations, les biens d’investissement sont les plus dynamiques. Une bonne nouvelle car ceci plaide en faveur d’une poursuite du regain d’investissement pour les entreprises en France. Les déficits commerciaux de la France avec l’Asie et l’Europe de l’Est se creusent encore un peu plus.
* Données corrigées des variations saisonnières et en valeur
A noter qu’au niveau des exportations, l’ensemble du spectre de l’industrie française est actuellement sur une bonne dynamique, des ventes de matériels électriques aux produits agricoles en passant par l’industrie pharmaceutique. Les pays qui tirent les exportations françaises sont surtout ceux de l’Union européenne, ce d’autant plus si on exclut l’industrie aéronautique. La France ne profite pas beaucoup de la forte croissance en Asie ou en Amérique Latine.
Au niveau des importations, les biens d’investissement sont les plus dynamiques. Une bonne nouvelle car ceci plaide en faveur d’une poursuite du regain d’investissement pour les entreprises en France. Les déficits commerciaux de la France avec l’Asie et l’Europe de l’Est se creusent encore un peu plus.
* Données corrigées des variations saisonnières et en valeur
