La balance du bcommerce extérieur de la France * en juillet 2011 reste fortement déficitaire, avec un solde de -6,4 milliards € (juin : 5,5 milliards €). Il s’agit du 3e plus gros déficit jamais enregistré (record : -6,9 milliards € en avril dernier).
L’évolution du déficit est principalement dictée sur les derniers mois par les importations. Ces dernières progressent de 2,9 % sur un mois à 41,2 milliards €, effaçant le recul du mois de juin (-2,8 %).
En revanche, les exportations continuent de stagner. Avec une progression de 0,3 % sur un mois (+0 %en juin), le niveau des biens agricoles et industriels vendus par la France à l’étranger reste inférieur à celui de février dernier, à 34,8 milliards €. Depuis plus de 6 mois, l’industrie française n’arrive pas trouver à l’étranger un relais de croissance.
Pourquoi est-ce important ?
La France, deuxième économie de la zone euro, repose plus que jamais sur sa demande interne pour trouver de la croissance. Il semble déjà peu probable que la contribution du commerce extérieur à la croissance soit positive au troisième trimestre.
Or, la consommation des ménages va continuer à patiner dans les mois à venir, les créations d’emploi restant très faibles, l’austérité arrivant à nos portes et les intentions d’achat étant moroses. Pour la France, et au-delà la zone euro, la situation devient critique (faible croissance = faibles rentrée fiscales = austérité = faible croissance).
* Données corrigées des variations saisonnières et en valeur
L’évolution du déficit est principalement dictée sur les derniers mois par les importations. Ces dernières progressent de 2,9 % sur un mois à 41,2 milliards €, effaçant le recul du mois de juin (-2,8 %).
En revanche, les exportations continuent de stagner. Avec une progression de 0,3 % sur un mois (+0 %en juin), le niveau des biens agricoles et industriels vendus par la France à l’étranger reste inférieur à celui de février dernier, à 34,8 milliards €. Depuis plus de 6 mois, l’industrie française n’arrive pas trouver à l’étranger un relais de croissance.
Pourquoi est-ce important ?
La France, deuxième économie de la zone euro, repose plus que jamais sur sa demande interne pour trouver de la croissance. Il semble déjà peu probable que la contribution du commerce extérieur à la croissance soit positive au troisième trimestre.
Or, la consommation des ménages va continuer à patiner dans les mois à venir, les créations d’emploi restant très faibles, l’austérité arrivant à nos portes et les intentions d’achat étant moroses. Pour la France, et au-delà la zone euro, la situation devient critique (faible croissance = faibles rentrée fiscales = austérité = faible croissance).
* Données corrigées des variations saisonnières et en valeur
