Le commerce mondial a stagné en septembre 2010. Les exportations en volume en septembre ont progressé certes de 14,4 % sur un an, mais la tendance à court terme est nettement plus faible. En effet, la variation sur 3 mois glissants est tombée en septembre à seulement +0,4 % (+1,4 % en août) soit au plus bas depuis mi-2009. On est loin des +5/7 % enregistrés entre novembre 2009 et mars 2010.
Ceci est un élément clef pour nos perspectives économiques. Il est la conséquence du fait que les pays émergents soient installés sur une croissance plus faible (cf. dernières statistiques sur la Chine).
D’autre part, les USA et dans leur sillage la zone euro vont fortement ralentir (en fait la zone euro ralentit aussi à cause de la modération des échanges), venant là encore impacter le commerce mondial. Bien évidemment, on ne parle pas de décrochage comme l’on a pu le voir fin 2008, avec un recul sans précédent des échanges commerciaux (cf. graphique ci-dessus). Mais, le retour à une croissance des échanges mondiaux bien plus modérée est désormais une réalité. Maintenant, il faut voir si un repli se matérialise dans les prochains mois. En effet, la demande étrangère est un soutien majeur pour l’économie américaine et européenne. Si elle faiblit trop, le risque de double dip grandit.
Ceci est un élément clef pour nos perspectives économiques. Il est la conséquence du fait que les pays émergents soient installés sur une croissance plus faible (cf. dernières statistiques sur la Chine).
D’autre part, les USA et dans leur sillage la zone euro vont fortement ralentir (en fait la zone euro ralentit aussi à cause de la modération des échanges), venant là encore impacter le commerce mondial. Bien évidemment, on ne parle pas de décrochage comme l’on a pu le voir fin 2008, avec un recul sans précédent des échanges commerciaux (cf. graphique ci-dessus). Mais, le retour à une croissance des échanges mondiaux bien plus modérée est désormais une réalité. Maintenant, il faut voir si un repli se matérialise dans les prochains mois. En effet, la demande étrangère est un soutien majeur pour l’économie américaine et européenne. Si elle faiblit trop, le risque de double dip grandit.
Au niveau des grandes zones d’exportation, on note que c’est l’Asie qui est au cœur du ralentissement actuel mais les autres zones suivent de près. Notez au passage que seule l’Asie émergente est repassée au-dessus de son volume d’exportations d’avant-crise. Pour le Japon, les USA et la zone euro le volume des exportations reste 10 % inférieur.