Le commerce mondial a progressé en novembre 2010. Les exportations en volume sont en hausse de 1,4 % (variation sur 3 mois), une nette reprise après des mois de septembre et octobre médiocre (respectivement -0,1 % et +0,1 %). On reste toutefois loin du dynamisme observé fin 2009 et début 2010.
Ceci est un élément clef pour nos perspectives économiques. Le dynamisme des échanges commerciaux entraîne les appareils industriels des pays développés et donc l’investissement dans ces zones.
La bonne performance de novembre est principalement à mettre au crédit de l’Asie, plus précisément de l’Asie émergente. En effet, les exportations dans cette zones se sont nettement redressées (nouveau record atteint en volume). Il faut aussi remarquer que la dynamique est localisée avec des échanges Asie-Asie en pleine forme.
Les autres zones en profitent aussi (cf. graphique ci-dessus) mais de façon bien plus modéré. De plus, on remarque les difficultés persistantes du Japon sur la fin de l’année 2010.
On continue à surveiller de près cette statistique. En effet, la demande étrangère est un soutien majeur pour l’économie américaine et européenne. Si le regain important en Asie émergente se confirme, les retombées seront positives pour les pays développés (même si les premiers bénéficiaires sont les pays asiatiques). Dans nos perspectives économiques nous tablions sur un trou d’air pour le commerce mondiale au tournant de 2010. Le résultat de novembre n’indique pas cela et il faudra donc en tenir compte dans notre réévaluation du scénario prévu début février.
Ceci est un élément clef pour nos perspectives économiques. Le dynamisme des échanges commerciaux entraîne les appareils industriels des pays développés et donc l’investissement dans ces zones.
La bonne performance de novembre est principalement à mettre au crédit de l’Asie, plus précisément de l’Asie émergente. En effet, les exportations dans cette zones se sont nettement redressées (nouveau record atteint en volume). Il faut aussi remarquer que la dynamique est localisée avec des échanges Asie-Asie en pleine forme.
Les autres zones en profitent aussi (cf. graphique ci-dessus) mais de façon bien plus modéré. De plus, on remarque les difficultés persistantes du Japon sur la fin de l’année 2010.
On continue à surveiller de près cette statistique. En effet, la demande étrangère est un soutien majeur pour l’économie américaine et européenne. Si le regain important en Asie émergente se confirme, les retombées seront positives pour les pays développés (même si les premiers bénéficiaires sont les pays asiatiques). Dans nos perspectives économiques nous tablions sur un trou d’air pour le commerce mondiale au tournant de 2010. Le résultat de novembre n’indique pas cela et il faudra donc en tenir compte dans notre réévaluation du scénario prévu début février.
Le tableau ci-contre donne les balances commerciales pour les principaux pays, exprimé en monnaie de référence (locale ou dollar US). On remarque la persistance sur la fin 2010 de déficit commerciaux important aux USA et – à l’opposé – d’excédent commerciaux tout aussi massifs en Chine et en Allemagne.
En zone euro, la position excédentaire de l’Allemagne et des Pays-Bas est compensée par les déficits commerciaux importants de la France, l’Italie et l’Espagne. Au final, le solde commercial de la zone euro est proche de zéro sur les derniers mois.
En zone euro, la position excédentaire de l’Allemagne et des Pays-Bas est compensée par les déficits commerciaux importants de la France, l’Italie et l’Espagne. Au final, le solde commercial de la zone euro est proche de zéro sur les derniers mois.