Au T3 2010, les banques françaises ont significativement assouplies leur conditions d’accès au crédit immobilier. Comme le montre le graphique ci-contre, après une période de restriction entre 2006 et fin 2008, le mouvement est donc maintenant au relâchement. Les deux principaux éléments qui expliquent que les banques soient plus « cool » sur les dossiers sont d’une part une vision positive des perspectives économique sur le [marché immobilier en France]url: et une compétition importante entre banques (baisse des marges).
En parallèle, la demande de la part des ménages français pour le crédit immobilier est particulièrement forte (cf. graphique). On est sur un niveau proche de celui des années les plus fastes depuis 2002.
Bien évidemment, le contexte de taux d’intérêt sur crédit immobiliers au plus bas et la forte reprise sur le marché immobilier depuis mi-2009 alimentent l’appétit des ménages.
La face obscure de tout ça est le gonflement régulier de l’endettement des ménages en France. Au T2 2010, le niveau de dette rapporté au revenu disponible a atteint un nouveau record en France, à 77 % du RDB (54 % début 2000). Tout ceci n’apparaît pas très soutenable.
Bien évidemment, le contexte de taux d’intérêt sur crédit immobiliers au plus bas et la forte reprise sur le marché immobilier depuis mi-2009 alimentent l’appétit des ménages.
La face obscure de tout ça est le gonflement régulier de l’endettement des ménages en France. Au T2 2010, le niveau de dette rapporté au revenu disponible a atteint un nouveau record en France, à 77 % du RDB (54 % début 2000). Tout ceci n’apparaît pas très soutenable.