Les indicateurs de conditions monétaires et financières (ICMF) en décembre 2010 restent dans les grandes zones économiques stables. Depuis près de 10 ans, les ICMF sont crédibles (mais pas parfaits bien entendu) pour anticiper les retournements d’activité économique dans les grandes économies. Ils permettent de se projeter au printemps prochain. Les ICMF www.gecodia.fr sont complémentaires des indicateurs avancés OCDE.
L’ ICMF pour les USA (cf. graphique ci-dessus) est stable depuis l’été dernier. Il a bien indiqué la perte de dynamisme sur la fin 2010, confirmant ainsi l’indicateur avancé ECRI. Sa stabilisation confirme aussi un risque de double dip désormais très faible.
L’ ICMF pour les USA (cf. graphique ci-dessus) est stable depuis l’été dernier. Il a bien indiqué la perte de dynamisme sur la fin 2010, confirmant ainsi l’indicateur avancé ECRI. Sa stabilisation confirme aussi un risque de double dip désormais très faible.
En zone euro, l’ICMF est stabilisé bien que plus volatile. Le signal est même plus positif que les indicateurs avancés OCDE en zone euro concernant la résistance de l’économie européenne à court terme.
En Chine, l’ICMF est compatible avec une croissance proche du potentiel à court terme, confirmant les indications données par les statistiques mensuelles chinoises de novembre. Ceci malgré l’enchaînement des hausses de taux d’intérêt en Chine.
Voir aussi notre section sur le PIB et la croissance du PIB par pays.
En Chine, l’ICMF est compatible avec une croissance proche du potentiel à court terme, confirmant les indications données par les statistiques mensuelles chinoises de novembre. Ceci malgré l’enchaînement des hausses de taux d’intérêt en Chine.
Voir aussi notre section sur le PIB et la croissance du PIB par pays.
L’intérêt des indicateurs de conditions monétaires et financières (ICMF) est de synthétiser les informations issues des marchés financiers (taux d’intérêt court et long terme, taux corporate, bourse, taux de change) et des agrégats monétaires (M2, réserves de change) pour anticiper l’évolution de l’activité économique. On utilise une approche naïve (pas d’économétrie et pas de décalage dans les données).