La confiance des ménages en France s’est redressée en septembre 2010. L’indice progresse de 1,5 points à -35,3 points. Cependant, il faut mettre de gros bémol à ce chiffre à priori positif. Premièrement, la confiance s’est contractée sur la première partie de l’année et le niveau actuel reste en dessous de celui de janvier dernier. Deuxièmement, comme le montre le graphique, la confiance des ménages français reste très en dessous de sa moyenne de longue période et est à des années lumières des niveaux de 2006-2007. L’impact de la crise se fait toujours sentir fortement sur le moral des français.
L’amélioration de la confiance repose principalement sur une appréciation plus positive du marché du travail, sur les perspectives économiques et sur l’évolution de la situation financière personnelle. En revanche, les intentions d’achat restent stables (et déprimées) et la volonté d’épargner élevée. Ceci est assez cohérent avec la remontée récente du taux d’épargne en France et la stagnation de la consommation des ménages.
L’amélioration de la confiance repose principalement sur une appréciation plus positive du marché du travail, sur les perspectives économiques et sur l’évolution de la situation financière personnelle. En revanche, les intentions d’achat restent stables (et déprimées) et la volonté d’épargner élevée. Ceci est assez cohérent avec la remontée récente du taux d’épargne en France et la stagnation de la consommation des ménages.
Les ménages français sont plus déprimés qu’au niveau européen. L’indice harmonisé de confiance de la France est à -17,4 points en septembre 2010. Pour les ménages allemands, l’indice est à 4,7 points et au niveau de la zone euro, l’indice est à -10,9 points. L’écart entre le moral des ménages en France et en Allemagne n’a jamais été aussi fort.