L’indicateur de confiance des ménages en zone euro est resté quasi-stable en juin 2010, à -17,3 points contre -17,8 en mai dernier. Ainsi, le mouvement d’amélioration de la confiance* enregistré courant 2009 est bien fini et le niveau stagne depuis le début de 2010.
Au niveau des principales composantes, les jugements portés sur la situation économique future et les perspectives d’évolution financière personnelle restent dans les choux et aussi en stagnation depuis plusieurs mois. En revanche, l’appréciation est nettement moins négative sur le chômage, ce qui d’ailleurs est assez en phase avec le fait que le taux de chômage en zone euro soit désormais stabilisé. Enfin, au niveau de l’épargne, c’est aussi le calme plat, signe que le fort rebond du taux d’épargne des ménages en zone euro courant 2009 n’est pas amené à s’inverser à court terme.
Au niveau des principales composantes, les jugements portés sur la situation économique future et les perspectives d’évolution financière personnelle restent dans les choux et aussi en stagnation depuis plusieurs mois. En revanche, l’appréciation est nettement moins négative sur le chômage, ce qui d’ailleurs est assez en phase avec le fait que le taux de chômage en zone euro soit désormais stabilisé. Enfin, au niveau de l’épargne, c’est aussi le calme plat, signe que le fort rebond du taux d’épargne des ménages en zone euro courant 2009 n’est pas amené à s’inverser à court terme.
Comme le montre le premier graphique, si le dernier point voit à la fois l’Allemagne et la France reculer, une nette divergence est visible depuis janvier. La confiance en France est sur une tendance à la baisse depuis début 2010, l’indice passant de -16 points en janvier à -22 points en juin 2010. A l’opposé, l’amélioration du moral a été nette en Allemagne. Cette divergence du moral des ménages cadre bien avec un taux de chômage en Allemagne qui recul tandis qu’il est stable en France]b (Eurostat donne même une hausse).
Le recul de la confiance en France indique clairement que la pression sur la consommation des ménages se renforce (cf. graphique ci-dessus). Si les dépenses en biens manufacturés en France ont connu un bon résultat en mai, effet Coupe du Monde oblige, l’évolution de la confiance confirme que le mouvement sous-jacent est baissé, comme nous le soulignions la semaine dernière. Mauvais point pour la croissance, mais conforme notre scenario de croissance en zone euro.
* On utilise ici les donnés harmonisées au niveau européen. L’indice de confiance des ménages de la Commission a globalement les mêmes évolutions que celui calculé par l’Insee mais pas le même niveau.
Le recul de la confiance en France indique clairement que la pression sur la consommation des ménages se renforce (cf. graphique ci-dessus). Si les dépenses en biens manufacturés en France ont connu un bon résultat en mai, effet Coupe du Monde oblige, l’évolution de la confiance confirme que le mouvement sous-jacent est baissé, comme nous le soulignions la semaine dernière. Mauvais point pour la croissance, mais conforme notre scenario de croissance en zone euro.
* On utilise ici les donnés harmonisées au niveau européen. L’indice de confiance des ménages de la Commission a globalement les mêmes évolutions que celui calculé par l’Insee mais pas le même niveau.